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L'infirmière Magazine n° 356 du 01/01/2015

 

ACTUALITÉS

SUR LE WEB

EXERCICE LIBÉRAL

→ C’est la coordination inexistante entre hôpital et libéral et entre médecins et infirmières qui épuise. Je pense aussi que l’on doit connaître ses limites et savoir refuser des patients au quotidien pour maintenir un travail de qualité et une vie privée ; et ça, la profession ne sait pas vraiment le faire… Il y a encore cette peur de la concurrence, que je ne comprends pas chez une profession comme la nôtre, où il y a du travail pour tous, voire plus ! Et que dire de l’attitude des patients, qui pensent que nous fonctionnons comme un hôpital public, sauf que notre statut libéral ne nous permet pas d’accepter sans limite des patients.

DM

→ Ancienne infirmière hospitalière, j’ai quitté l’hôpital à la suite d’un burn-out, il y a huit ans. L’exercice libéral m’a permis de me réinvestir dans cette profession car j’ai retrouvé une qualité de travail et une reconnaissance auprès des médecins et des patients, qui sont gravement absentes à l’hôpital ! Je pense qu’en libéral, le travail en équipe est très mal vécu et pourtant essentiel aujourd’hui ! Nous sommes trois anciennes hospitalières qui travaillons en équipe et en réseau avec d’autres collègues ; cela marche très bien mais demande un grand travail au départ.

MR

À propos de « Une infirmière libérale sur cinq songe à changer de métier », 14/11

TEMPS DE TRAVAIL

→ La vérité, c’est que l’on était pas si mal avant les 35 heures ; on pouvait faire notre travail sans être toujours pressé et finalement, on était moins fatigué. Alors oui, je suis pour un retour aux 40 heures, dans les mêmes conditions qu’avant.

CYRIL

À propos de « La FHP veut rétablir la durée légale de travail à 40 heures », 02/12

SOINS DE SUPPORT

→ Les infirmiers n’auraient pas suffisamment investi les consultations d’annonce, relève l’Afsos… Il est facile de faire un constat mais qu’en est-il réellement ? Est-ce toujours possible de libérer un infirmier pour assurer cette fonction, compte tenu de la réduction des effectifs ? Leur laisse-t-on la possibilité de le faire, mais aussi la place ? Sont-ils reconnus dans cette fonction par les autres professionnels (médecins, direction des soins) ? Ont-ils reçu une formation spécifique ? Finalement, leur a-t-on donné les moyens de le faire ?

ALEX, CADRE

PUÉRICULTEUR D’ONCOHÉMATOLOGIE PÉDIATRIQUE

À propos de « Cancer : ces soins qui restent méconnus », 24/11

FORMATION

→ Je suis pour la gratuité de la formation en soins infirmiers au profit de la collectivité, sous réserve que les jeunes diplômés « payés par la France » n’aillent pas bosser en Suisse ou ailleurs dans les dix ans qui suivent l’obtention de leur diplôme d’État ! Dans le même esprit, les élèves flics sont rémunérés durant leurs études mais sont au service de la collectivité dès qu’ils sont formés.

INFIRMIER MASQUÉ

À propos de « AP-HP : des frais de scolarité inacceptables », 10/12