Les associations d’infirmières pédiatriques d’Europe militent pour une présence accrue des familles à l’hôpital.
Convaincu de l’importance pour l’enfant hospitalisé d’avoir sa famille à ses côtés en permanence, le réseau PNAE
Des lits ou fauteuils inclinés sont généralement disponibles pour les parents qui souhaiteraient passer la nuit au plus près de leur bambin, même si « ce n’est pas encouragé » au Royaume-Uni. Alors que « la maladie grave d’un nouveau-né ou d’un enfant affecte tous les membres de la famille », frères, sœurs et grands-parents ne sont pas toujours les bienvenus : quand le Portugal leur garantit un accès 24 heures/24, la France, elle, conditionne leur présence en réanimation à l’état de santé du malade. Le réseau des puéricultrices européennes milite également pour que les jeunes patients puissent « bénéficier de soins réalisés par leurs parents, qu’il s’agisse des soins habituels, comme la toilette, ou d’autres soins, si tel est leur souhait ». De fait, rares sont les pays qui autorisent pères et mères, préalablement formés par les équipes, à accomplir des soins infirmiers comme la nutrition parentérale. Le Royaume-Uni, qui ne pose aucune interdiction de principe, quel que soit l’acte, fait figure d’exception.
1- Pediatric nursing associations of Europe.
2- Allemagne, Arménie, Autriche, Belgique, Chypre, Danemark, France, Grèce, Italie, Norvège, Pays-Bas, Portugal, République tchèque, Royaume-Uni, Serbie, Suède, Suisse, Turquie.