CRISES SANITAIRES
ACTUALITÉ
Les réservistes interviendront en renfort, en France comme à l’étranger, lors de crises sanitaires.
Le conflit libyen, le G20 à Cannes, les maraudes, des explosions meurtrières dans un dépôt de munitions au Congo-Brazzaville… Des événements qui, ces derniers mois, ont mobilisé les réservistes de l’Établissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (Eprus). Ils sont 6 500 : professionnels de santé en activité – salariés ou libéraux, administratifs ou techniciens –, jeunes retraités ou étudiants. L’objectif de l’Eprus, créé par le ministère de la Santé en 2007, dans le but de faire face aux crises sanitaires en France et dans le monde, est d’atteindre les 10 000 réservistes d’ici à la fin 2012. Après une campagne de communication, en mars, qui a permis de doubler l’effectif, l’établissement est reparti à l’offensive, début juin, sur les réseaux sociaux.
« En 2011, nous avons pu mobiliser plus de 100 professionnels
Les volontaires doivent déposer un dossier
Les missions étant variées, tous les profils sont les bienvenus. Les infirmières (d’urgence, Iade, Ibode, notamment) représentent 47 % de l’effectif actuel. Prochaine mission prévue : le renforcement médical dans le Nord-Pas-de-Calais, pour les jeux Olympiques de Londres, cet été.
1– En moyenne, les missions ont duré une dizaine de jours. Les réservistes sont mobilisés au maximum 45 jours dans l’année.
2– www.eprus.fr