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L'infirmière Magazine n° 370 du 01/04/2016

 

ACTUALITÉS

SUR LE WEB

IFSI-MÉDECINE

→ Ils n’ont qu’à augmenter le numerus clausus et permettre à des étudiants brillants qui ont tout à fait leur place à passer en deuxième année au lieu d’aller chercher des infirmières qui n’auront pas le niveau. ANONYME

→ Cela ne peut aider à spécifier les orientations de la discipline infirmière. Cette dernière se trouve dans les sciences humaines et sociales et non dans les sciences de la nature comme la médecine. ANONYME

→ Cela permettrait d’évoluer professionnellement et de combler le déficit en médecins. ANONYME

À propos du sondage sur la mise en place de passerelles permettant l’accès des diplômés de formations paramédicales aux 2e ou 3e année de médecine, du 17/02 au 02/03

DEXTRO PAR LES AS ?

→ Le patient qui se pique tout seul bénéficie d’une éducation thérapeutique, avant tout centrée sur l’aspect technique, ce qui le rend assez dépendant du médecin ou de l’IDE lorsqu’il y a une anomalie ou un traitement à réajuster. C’est quand même différent de l’AS, non ? Imaginons l’AS seule en poste de nuit avec un résident présentant une grosse hyperglycémie. Elle réalisera sa glycémie capillaire, soit. Cependant, ne pouvant réaliser d’injection, elle devra de toute manière contacter le Smur qui se déplacera bon gré mal gré pour, au final, réaliser l’injection d’insuline, voire hospitaliser le résident. Avec un peu de chance, celui-ci patientera 24 heures sur un brancard faute de lit disponible, développera une complication de décubitus ou un syndrome confusionnel. Vous appelez cela du progrès ?

Sur le plan médico-économique, même si je ne suis pas expert en la matière, je ne suis pas persuadé qu’une IDE d’astreinte la nuit (salariée, libérale, par convention avec une HAD ou autre), même pour plusieurs établissements, soit plus chère que de faire déplacer le Smur, d’hospitaliser le résident, de réaliser des examens complémentaires souvent inutiles, de prendre le risque qu’il ne développe des complications et donc d’augmenter la durée moyenne de séjour et de le faire revenir en véhicule sanitaire léger.

Je ne suis pas contre l’évolution du métier d’AS et je suis conscient que leur formation doit être revue, mais le principe de l’effraction cutanée doit rester du ressort exclusif du médecin et par délégation à l’IDE ou à la sage-femme. En autorisant de telles pratiques pour les AS, nous scions la branche sur laquelle les IDE sont assises. Car après cela, pourquoi les injections sous-cutanées et les pansements ne seraient-ils pas les prochaines revendications des AS ? PIERRE

→ Dans la réalité du travail, on se pose pas vraiment toutes ces questions. Quant au renforcement de la présence infirmière dans les établissements médico-sociaux, qui va payer ? Car cela fera automatiquement augmenter des tarifs d’hébergement souvent insupportables. BLAISE

À propos de l’article « Pas touche au dextro », 03/03