MICTION… POSSIBLE !

LE PRODUIT

En France, plus d’un million d’hommes de plus de 50 ans sont concernés par l’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP), estime l’Association française d’urologie⁽¹⁾. Cette affection sans gravité, favorisée par le vieillissement, est également appelée adénome de la prostate. Elle se caractérise par l’augmentation du volume prostatique, généralement associée à des troubles urinaires dus à la compression de l’urètre. Ce qui peut avoir pour conséquences un rétrécissement du canal urinaire (l’urètre prostatique) et provoquer des symptômes du bas appareil urinaire obstructifs et/ou irritatifs. Si l’hypertrophie bénigne de la prostate ne menace que rarement le pronostic vital, elle a malgré tout un impact sur la qualité de vie du patient.

L’AVIS DU PROFESSIONNEL

• Aurélie Gay, IDE au bloc opératoire urologie, CHU de Saint-Étienne

La surveillance et le traitement médicamenteux constituent la première ligne thérapeutique dans le cas d’une HBP. Car, non traitée, elle peut amener à diverses complications : rétention d’urine (aigüe ou chronique), insuffisance rénale, infection urinaire ou prostatique, formation de calculs de vessie… Les fonctionnalités de MyHBP, développées en collaboration avec des généralistes, des urologues et des patients, permettent de synthétiser toutes les données nécessaires pour accompagner le patient.

Objectif : offrir un meilleur suivi de la pathologie. Cette application permet de s’informer et de suivre sa pathologie – notamment grâce à la numérisation des questionnaires IIEF5, USP et IPSS (qui permettent d’évaluer les troubles mictionnels et sexuels), au calendrier mictionnel, au rappel de prise de traitement ou aux conseils hygiéno-diététiques –, de dialoguer avec les professionnels de santé, de visualiser graphiquement l’évolution des troubles ou d’avoir une aide dans la décision thérapeutique. Bien que MyHBP ne remplace pas la consultation avec l’urologue, elle demeure un outil qui permet de rapprocher le patient du médecin.