Stages infirmiers : un guide de bonnes pratiques à l'usage des encadrants | Espace Infirmier
 
Picto étudiants

20/02/2015

Stages infirmiers : un guide de bonnes pratiques à l'usage des encadrants

Dans une instruction mise en ligne le 18 février, le ministère de la Santé formule des préconisations visant à garantir la professionnalisation des futurs IDE et l'équité entre étudiants.

La récente enquête menée par la Fnesi en témoigne : les stages sont parfois mal vécus par les étudiants infirmiers. Dans la lignée des modifications réglementaires effectuées à la rentrée 2014, la Direction générale de l'offre de soins a jugé « essentiel de sensibiliser l'ensemble des acteurs » sur l'organisation, l'encadrement et l'évaluation des stages.

Considérer le stagiaire « comme un futur collègue »

Elle rappelle ainsi que le stage permet « la confrontation répétée aux situations prévalentes et aux activités de soins pour développer les compétences » ; des situations qui doivent être identifiées dans le livret d'accueil et d'encadrement du stage. La DGOS préconise, en outre, l'élaboration d'une charte de l'encadrement, intégrée au projet d'établissement.

Si les tuteurs doivent suivre une formation spécifique, l'ensemble de l'équipe est appelée à s'initier à l'approche par compétences. En tant qu'encadrants, ils sont incités à instaurer « une relation de confiance avec le stagiaire », et à le considérer « comme un futur collègue potentiel ».

Évaluer la satisfaction de l'étudiant

Le parcours de stage, individualisé en fonction des besoins des étudiants, comprend au minimum un bilan intermédiaire et s'achève par un bilan de fin de stage, réalisé « en présence de l'étudiant ». L'évaluation de l'acquisition de ses compétences « est fondée sur les observations et les échanges tout au long du stage et non une évaluation ponctuelle », insiste la DGOS, qui invite également les établissements à se remettre en question à la fin du stage, en évaluant la « satisfaction » de l'étudiant.

Le ministère rappelle ainsi que l'enrichissement est mutuel : « la présence d'étudiants contribue au développement de la qualité des soins », notamment grâce aux analyses de pratiques professionnelles effectuées par ces derniers. « En participant à la formation, les professionnels s'auto-forment et leur investissement participe à l'évolution de la profession, au développement de la réflexion et de la recherche en soins. »

Aveline Marques

Les dernières réactions

  • 20/02/2015 à 16:15
    solange granier
    alerter
    La lecture de cette circulaire me donne la nausée. Cela ne changera rien tant que les moyens adéquats ne seront pas mis en oeuvre, surtout en personnels suffisants, pour encadrer les étudiants dans de bonnes conditions. De plus, des stages de 10 semaines
  • 20/02/2015 à 23:17
    Peter
    alerter
    Solange, qu'y a t-il d'incohérent à (enfin) se préoccuper de la qualité de l'encadrement des étudiants ? Cette circulaire vise explicitement à donner plus de souplesse aux stages afin de permettre à ceux qui le nécessitent et au regard du parcours individ
  • 21/02/2015 à 05:01
    blaise
    alerter
    Pour pouvoir faire une évaluation de fin de stage objective et cohérente, il faut être formé car cela est loin d'être évident.
    Pour transmettre son savoir et ses valeurs, il faut du temps, et il n'est pas faux de dire qu'en structure (heureusement pas to
  • 21/02/2015 à 11:23
    Peter
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    Ah parce que vos valeurs fluctuent en fonction de la charge de travail Blaise ?!!!! Je suis assez stupéfait que personne ne parle du comportement inacceptable de certains IDE préférant passer leur temps à critiquer ouvertement d'autres collègues (et de pr
  • 21/02/2015 à 11:40
    blaise
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    La charge de travail empêche d'être un tuteur efficace et bienveillant.
    J'assure cette fonction dans de bonnes conditions car l'encadrement est une priorité dans mon établissement, et tous les agents, toutes professions confondues, jouent le jeu dans ce
  • 21/02/2015 à 12:15
    solange granier
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    @ Peter : vous écrivez que "cela est lié à notre propre comportement". Au risque de vous étonner, je suis entièrement en accord avec vous sauf que (eh oui), notre comportement est intimement lié (et influencé par) aux conditions de travail qui prévalent d
  • 21/02/2015 à 18:58
    Peter
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    Solange, décidément, entre votre "enfer professionnel", les cadres qui vous "emmerdent" et en plus de cela l'ONI qui vous exaspère, peut-être serait-il bon pour votre équilibre de songer à une reconversion. Lorsque je vous lis dans les fils de discussions
  • 22/02/2015 à 06:23
    solange granier
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    Elle peut très bien compter son linge sans venir nous emmerder. Sauf que manifestement elle ne compte pas bien car le foutoir c' est tous les week end et pour tous les roulements. Pour le reste, une reconversion c'est bon quand on a encore des dizaines d'
  • 22/02/2015 à 09:34
    Peter
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    ...drôle de philosophie que de se complaire malgré soi dans un métier de l'humain qui ne vous donne plus de souffrance que de satisfaction... J'ose espérer que votre "sagesse" vous permet de trouver la distance nécessaire pour que cet état d'esprit n'affe
  • 22/02/2015 à 11:23
    blaise
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    C'est à l'ordre infirmier qu'on apprend à être ainsi donneur de leçons ?
    De quel droit vous permettez-vous d'exprimer un doute sur la capacité de personnes à soigner sous prétexte qu'elles déplorent des conditions de travail désastreuses et surtout qu'el
  • 22/02/2015 à 12:33
    solange granier
    alerter
    @ Blaise : les nouveaux jeunes diplômés, titulaires de la licence bidon qui permet juste de bosser jusque 62 au lieu de 57, dans des conditions misérables, ne doutent de rien ! Et le problème est bien là !
  • 22/02/2015 à 15:26
    Peter
    alerter
    Blaise, pourquoi tout vouloir systématiquement rapporter à l'ordre ? c'est vous qui vous égarez mon cher... cet ordre va vous rendre chèvre !

    Solange, il me reste 7 ans à tirer... de quoi pulvériser votre "théorie" non ? Il y a fort à parier que nos â
  • 22/02/2015 à 15:54
    blaise
    alerter
    Peter, c'est bien vous dans votre post du 21/02 à 18h58 qui mentionnez l'oni pour la première fois sur ce sujet, je ne m'égare donc pas.
    Il me reste encore quelques semaines avant de me reconvertir, je quitterai donc la profession, pas à cause de cet ord
  • 22/02/2015 à 20:10
    Peter
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    Dernier point Solange : pourquoi en vouloir aux jeunes diplômés ? Nest-ce pas nous (c'est à dire VOUS et MOI) qui avions manifesté pour obtenir ces avancées ?

    Blaise : Bonne retraite et bon vent à vous...
  • 23/02/2015 à 05:31
    solange granier
    alerter
    @ Petet,: non, moi je n ai jamais manifesté pour transformer le DEI en licence qui ne ressemble à rien ! Vous peut être, moi non. Je suis même restée en catégorie B pour justement ne pas avoir à marchander un morceau de papier sans valeur professionnelle
  • 03/03/2015 à 13:57
    Anne
    alerter
    Je cite : "les nouveaux jeunes diplômés, titulaires de la licence bidon qui permet juste de bosser jusque 62 au lieu de 57, dans des conditions misérables, ne doutent de rien ! Et le problème est bien là !", " pour transformer le DEI en licence qui ne res
  • 03/03/2015 à 13:59
    Anne
    alerter
    Je rectifie : "pour vous remplacer"...
  • 11/03/2015 à 21:15
    Pm
    alerter
    Mesdames Monsieur , Oui notre métier va mal/ oui le manque de moyens est la seule est véritable raison de tous les problèmes au quotidien! ce constat majoritairement partagé par les acteurs de terrain m'à rien a voir avec d'anecdotiques comportements pe

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