Alors on danse | Espace Infirmier
 

L'infirmière Libérale Magazine n° 326 du 01/06/2016

 

Éditorial

Mathieu Hautemulle  

Pénurie d’essence, météo pourrie, gouvernement en trompe-l’œil… Il y a des jours comme ça, où l’actu, à force de tourner en boucle, finit par tourner en rond. Où la petite info croustillante joue à cache-cache, aussi sûrement que le printemps, cette année, se planque derrière les nuages. Il y a des jours comme ça, où le rêve disparaît derrière l’obsession des trois francs et des six sous. Des jours où le sens se défile. Il nous fallait donc, pour ce mois de juin, et avant de vous proposer cet été un numéro spécial NGAP, une once de magie dans la réalité, une touche de couleur dans la grisaille. Une respiration. Pour s’évader, un prétexte suffit, et nous l’avons saisi : ce sera le 21 juin, la fête de la Musique. Ce mois-ci, vous lirez donc dans ces pages une sélection de disques pour votre tournée, un reportage auprès d’une Idel chanteuse et un dossier sur les effets de la musique sur la santé. Oui, des scientifiques ont travaillé sur la question. Et on ne vous parle même pas de ce chercheur en neurosciences cognitives qui, d’un sondage et dans un cadre visiblement commercial*, a tiré une formule mathématiquequi révèle les secrets des chansons qui font du bien. Pour la petite histoire, se trouve en tête du classement le tube Don’t stop me now de Queen, suivi de Dancing Queen d’Abba et de Good Vibrations des Beach Boys. À chacun son classement, purement subjectif évidemment, et sans aucun bémol. À chacun sa musique, pour affronter la pénurie de sens.

* À lire entre autres sur le site de Télérama (lien Internet raccourci : bit.ly/1Y2IvxE) ou du Daily Mail (dailym.ai/237WN20).