Médecines alternatives: le risque des dérives sectaires

« Nous voyons apparaître un grand nombre d'organisations sectaires qui investissent le secteur médical et les activités qui lui sont liées, en proposant des pseudo-thérapies et en exploitant, pour leur plus grand bénéfice lucratif, la faiblesse, la souffrance physique et morale des individus », a déclaré le député qui a déposé sa proposition de résolution le 26 février.

Selon lui, « des pseudo-thérapeutes » interviennent auprès de patients, « sans aucun cadre ni formation », le plus souvent « sous couvert de médecines alternatives ».

Il souhaite la création d'une commission d'enquête afin « d'approfondir l'analyse des mécanismes et des liens croissants qui existent entre les sectes et un certain nombre d'activités », notamment dans le domaine de la santé et du bien-être. Il veut examiner « les dangers résultant de leurs pratiques » et « déterminer les moyens à mettre en œuvre pour contrer efficacement ce phénomène ».

Cette demande intervient alors que le décret relatif à l'usage du titre de psychothérapeute est attendu depuis plus de trois ans, note-t-on.

« L'objet de cette proposition est aussi d'accélérer les mises au point nécessaires dans ce domaine », a indiqué le député des Yvelines.

Le député a participé aux précédentes commissions d'enquête parlementaire sur les dérives sectaires instituées depuis 1995 et estime que les questions de santé n'ont été que partiellement abordées lors de ces travaux.

(Avec APM)

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