Eva Joly dévoile son programme “santé” - Objectif Soins & Management n° 204 du 01/03/2012 | Espace Infirmier
 

Objectif Soins n° 204 du 01/03/2012

 

Actualités

Emmanuelle Debelleix  

CAMPAGNE PRÉSIDENTIELLES → Lors de la présentation de son projet présidentiel à Roubaix, le 11 février dernier, Eva Joly, candidate d’Europe-Écologie-Les Verts à l’élection présidentielle, a détaillé ses priorités dans le domaine de la santé.

Présentant son projet présidentiel intitulé “L’écologie, la solution”, la candidate d’Europe-Écologie-Les Verts (EELV), Eva Joly, a détaillé ses mesures prioritaires en matière de santé. Axes forts de la candidate d’EELV : la prévention, les médicaments, l’accès aux soins et la santé mentale. Eva Joly entend développer les actions de prévention et estime que l’explosion des maladies chroniques est notamment liée aux dégradations de l’environnement et des conditions de vie. Elle propose de consacrer « 1 % du budget de la santé (…) à la politique de prévention » et de créer un « Institut national de recherche en santé environnementale ». Elle s’est aussi prononcée pour la réduction du seuil légal d’exposition aux « pollutions électromagnétiques », et pour la mise en place de « plans d’actions locaux » pour lutter contre la pollution de l’air. La candidate d’EELV s’est par ailleurs déclarée en faveur d’un moratoire sur la tarification à l’activité, et pour la fin de la convergence public-privé. La candidate d’EELV s’est par ailleurs déclarée favorable à l’implantation de « maisons de santé et de l’autonomie, regroupant médecins et professions de soins, et comportant des services d’éducation pour la santé et la santé environnementale », afin d’assurer l’accès aux soins de premiers recours sur l’ensemble du territoire.

Elle a aussi déclaré vouloir augmenter de 50 % « tous les minima sociaux pendant le quinquennat, à commencer par l’allocation aux adultes handicapés (AAH) ».

La candidate d’EELV a aussi promis que, si elle était élue, elle abrogerait de la loi du 5 juillet 2011 sur les soins sans consentement en psychiatrie, afin de contrer « une politique de santé mentale qui assimile psychiatrie et répression ».