Les modalités du soutien en soins palliatifs - Objectif Soins & Management n° 204 du 01/03/2012 | Espace Infirmier
 

Objectif Soins n° 204 du 01/03/2012

 

Ressources humaines

Françoise Adiceom  

DÉMARCHE → Le soutien des patients, des familles ou des soignants fait partie d’une des activités majeures des équipes de soins palliatifs. Riche en termes de liens qui en découlent, cette activité n’en est pas moins complexe de par les situations particulières dans lesquelles il est fait appel aux équipes. Comment, par une démarche réflexive d’équipe, des situations complexes peuvent être décodées dans un travail en interdisciplinarité pour amener des propositions adaptées et singulières ?

À travers des travaux de recherche-action menés par des groupes infirmiers en soins palliatifs sur un thème ciblé, on peut explorer une problématique complexe, dérouler par des approches simplifiées des situations multidimensionnelles. En cela, la pratique réflexive permet d’envisager de façon plus rationnelle le paradigme de la complexité. Nous nous aiderons notamment des travaux d’Edgard Morin(1) pour définir la complexité, ses enjeux et son impact dans la pratique de notre champ d’exercice : le soin palliatif.

LE POINT DE DEPART…

L’activité de soutien menée par les professionnels en soins palliatifs, qu’ils soient en équipe mobile ou en unité fixe, n’est pas exempte de questionnement ni de réflexion.

Est-ce du rôle infirmier de faire du soutien ? Du rôle du psychologue ? Quelles sont les limites de compétences entre IDE(2) et psychologue, entre psychologue et médecin  Y a-t-il un cadre de responsabilité à définir pour les uns et les autres dans cette activité ? Peut-on faire seul, en tant qu’IDE, un soutien d’équipe ? De famille ? Est-ce du rôle d’un binôme soignant ? Comment évaluer cette demande ? Comment évaluer l’impact d’un soutien et le bénéfice de celui-ci selon la place et la fonction du soignant ?

Nous plaçant ici dans le champ de la recherche en soins infirmiers, nous allons vous expliquer comment cette problématique a été explorée grâce à un étayage sous différents angles qui reprennent les différentes interrogations posées. Par cette méthode, la question complexe du soutien a pu être déroulée. Puis le croisement des différents angles d’approche a permis d’en faire une analyse élargie afin, en synthèse, d’apporter des repères et des clarifications.

UNE APPROCHE SYSTÉMIQUE

De l’écoute téléphonique au suivi au plus long cours, la question du soutien est souvent évoquée par tous les membres des équipes de soins palliatifs. Du médecin à l’IDE en passant par la secrétaire et le psychologue, tous s’accordent pour dire qu’ils ont une posture de soutien à leur niveau de gestion d’une situation de patient.

Cependant, dans cet écrit, nous allons plus nous centrer sur la place des IDE dans le soutien, s’agissant ici de travaux menés par les IDE.

Pour clarifier et mieux identifier les différents types de soutien réalisés, les IDE ont repéré les différentes demandes qui parvenaient à l’équipe et celles pour lesquelles ils se déplaçaient soit seuls, soit en binôme.

Ont été explorés ainsi principalement(3) :

→ le soutien des nouveaux soignants,

→ le soutien des équipes,

→ le soutien des familles,

→ la place spécifique des infirmiers dans le soutien,

→ les limites de compétences entre infirmiers et psychologues dans le soutien,

→ le soutien développé à travers la formation.

Par ces différents angles d’approche, la complexité propre à la notion de soutien est comme “débusquée”, “démantelée”.

La complexité, au sens où la définit Edgard Morin(1), est à la fois un paradigme idéal généré par la multitude des acteurs en situation, mais aussi l’enjeu de nouvelles activités émergentes, telles le travail en interdisciplinarité et les nécessaires coordinations. Pour E. Morin, la complexité se comprend comme un ensemble d’éléments indépendants, ne prenant sens que les uns par rapport aux autres, irréductibles à leur unité et formant un tout.

Ainsi, dans l’action de soutien, l’élément soutien, c’est-à-dire l’aide apportée à un moment donné, ne prend sens que ramené à la situation globale appréhendée dans sa totalité. Elle ne prend sens que par ce qu’elle a construit de nouveau comme situation. Le jeu introduit par cette action entre les différents acteurs en demande d’aide dans la situation va permettre d’amener une nouvelle articulation et d’autres possibles.

Par cette relation d’aide apportée à l’individu ou à un groupe en demande de soutien, nous ne sommes pas dans une équation linéaire du type “demande d’aide = soutien”, mais plus dans une interaction avec l’individu, son environnement et ses différents déficits, momentanés ou pas, qui sont causes de sa vulnérabilité.

Le soutien s’inscrit ainsi dans une relation de soin complexe. Il s’agit dans cette activité particulière d’inventer de nouveaux modes de partenariat afin de redonner à l’autre l’envie d’être en communication, en interaction. Par ce biais, l’aidé reprend part à l’existence totale, à ce qui se vit pour lui, non plus en marge de la situation, mais en se sentant le plus possible au centre.

Dans les différentes demandes de soutien qui parvenaient aux équipes de soins palliatifs, les IDE ont à chaque fois exploré les différentes situations pour analyser ce qui entrait en jeu dans ces demandes, afin d’apporter à chaque fois un éclairage singulier à l’aide demandée et par là même d’apporter des repères à ce qu’on nomme “la demande de soutien”.

UNE ANALYSE CONTEXTUELLE

En explorant les différentes demandes de soutien qui parvenaient aux équipes de soins palliatifs, les professionnels ont pu mettre en exergue ce qui se traduisait à travers la demande rapportée à chaque fois à la singularité de chaque situation.

Ainsi, dans une demande de soutien de famille, il importe d’analyser la demande, les liens interfamiliaux existants et les besoins exprimés. Il peut s’avérer que ce n’est pas forcément le membre de la famille qui en fait la demande qui en a le plus besoin. La part d’indicible est à peser et c’est en décodant certains liens complexes entre les membres de la famille que le soutien prendra du sens. La demande de soutien est d’abord une demande d’écoute, comme le dit René Barbier(4) pour définir l’écoute clinique : « Écouter est un art majeur en psychothérapie qui se fonde autant sur le vécu des personnes que sur les notions d’attitudes et de représentation qui sont inhérentes à nos manières de s’adapter à la réalité. »

Dans une autre demande de soutien émanant d’équipes de soin, les IDE ont également mis en évidence combien cette demande pouvait être complexe tant les rapports de pouvoir et de hiérarchie dans l’équipe pouvaient biaiser l’analyse de la situation, d’où la nécessité de recentrer la réflexion sur ce qui posait difficulté. Ce faisant, les disjonctions que pouvaient amener les réflexions sur les postures de chacun étaient ramenées à une interrogation sur la mise en commun des objectifs pour mieux se situer dans cette situation singulière. C’est ce que signifie E. Morin quand il prône l’approche systémique dans la visée d’une meilleure organisation.

Il s’agit de scinder les interrogations des membres d’une équipe dans un moment difficile pour mieux les relier dans un deuxième temps. Comme le dit E. Morin, il faut trier, ordonner puis relier pour faire émerger un certain nombre de qualités nouvelles, telle l’interdisciplinarité. Celle-ci devenant un opérateur de reliance.

Deux autres recherches avaient pour visée de repérer la place spécifique des IDE par rapport aux psychologues. Il apparaît en premier lieu que la demande de soutien qui parvient aux équipes de soins palliatifs n’est pas spécifiquement adressée aux psychologues. De ce fait, là encore, c’est par l’analyse de la demande que se partagent les offres de soutien. S’agissant d’une problématique individuelle émanant d’un patient ou d’un membre d’une famille qui a besoin de faire un travail intrapsychique, le travail revient logiquement au psychologue. Et s’il s’agit de l’aide à un groupe, un accord semble se dessiner quant à une approche en binôme de catégories professionnelles différentes. Dans ces situations d’approche de groupe, la réponse en binôme s’avère satisfaisante. Cet angle d’exploration du soutien a permis de définir les limites de chacun. Si tous les professionnels en soins palliatifs ont de réelles capacités d’écoute, la compétence est relative au savoir propre de chacun. Cette recherche action peut être croisée avec celle portant sur la place du compagnonnage dans le soutien. Le soutien exploré sous l’angle du compagnonnage montre que celui-ci peut être une modalité efficiente de soutien en termes d’aide à l’intégration de nouveaux soignants ou encore en termes de formation sur le terrain. La mise en place de procédures d’accueil ou de collaboration s’inscrivant dans cette visée de meilleure adaptation au travail.

Enfin, dans une dernière étude portant sur la formation, les IDE ont montré en quoi, à travers l’attention portée au programme, mais surtout aux modalités pédagogiques, la formation peut être un réel soutien aux soignants. L’accent mis sur des modalités pédagogiques ludiques permet une levée d’angoisse et de stress inhérents à l’exercice en soins palliatifs.

Par une pédagogie novatrice en soins palliatifs apportant une respiration nouvelle dans l’échange sans nier pour autant la réflexion, les infirmières montrent les liens étroits entre soutien et formation des professionnels.

Comme nous le voyons dans les dif­férentes situations exposées, la de­mande de soutien décodée, analysée au regard du contexte toujours singulier de chaque situation s’inscrit dans des relations multiples qui génèrent complexité. Cette demande de soutien à chaque fois réinterrogée par une démarche réflexive de l’équipe permet d’apporter des propositions adaptées et stratégiques.

DES PROPOSITIONS ADAPTÉES ET STRATÉGIQUES

Si le soutien s’inscrit toujours dans une demande singulière prenant de multiples formes, elle traduit toujours un besoin implicite ou explicite de réassurance, de lever d’angoisse, de clarification, de formation ou de recadrage des risques de débordement.

Dans les différents travaux menés, les IDE ont élaboré à chaque fois des propositions de réponses ajustées à chaque situation. En cela, elles ont exploité les multiples supports que peut prendre le soutien.

La mise en place de formations avec des méthodes innovantes, des propositions de référents en soins palliatifs, ou encore du compagnonnage ponctuel est une part des modes de soutien apporté. La relation au long cours permettant de décoder, voire de dénouer des situations avec l’aide ou le relais d’un psychologue représente également des propositions de soutien qui permettent à chacun, dans une équipe de soins palliatifs, d’utiliser au plus juste ses compétences.

Par ces différentes démarches et propositions, les IDE traduisent dans leur comportement toute la place d’expertise(5) développée par une démarche réflexive.

Il s’agit bien d’une démarche réflexive tout au long du parcours qui va de la demande de soutien à la proposition la plus adaptée.

De par l’expertise développée en soins palliatifs, la demande qui leur est formulée est inscrite dans un contexte où le sens qui va se dégager s’appuie sur l’échange et l’expérience de chacun.

C’est avec son expérience en soins palliatifs que l’IDE va s’attacher en équipe à dérouler une situation complexe en y ajoutant une plus-value qui est le travail en interdisciplinarité. Le partage des expériences et des réflexions replace le soutien dans une relation singulière et gomme la standardisation pour s’attacher à chaque fois à comprendre ce qui se joue de particulier entre les individus. Les différentes représentations sur une situation singulière sont décodées, analysées pour réenvisager une nouvelle approche. C’est une réflexion sur l’action, c’est ce qu’explique Schön(6), à savoir que le fait d’échanger sur une situation à partir des savoirs de chacun a une fonction de catharsis, mais aussi une fonction d’apprentissage, puisque de cela émergent de nouveaux savoirs. C’est une co-construction. L’échange et l’organisation de nouvelles propositions ont une fonction de reliance au sens où l’entend E. Morin, réorganiser les parties pour refaire un tout.

La mise en mots de la pratique permet une transformation de l’action en connaissance. L’écart entre la pratique effectuée et la réflexion sur celle-ci apporte un plus en termes de conceptualisation. Et c’est cette réflexion sur l’action qui définit le praticien réflexif.

Si la relation d’aide est un support incontournable du soutien, celle-ci se doit aussi d’être comprise en termes d’enjeux interpersonnels permettant de trouver le levier du changement, de l’accompagnement.

Comme le disent les praticiens de l’École de Palo Alto(7), la relation d’aide peut s’entendre comme une stratégie de communication permettant, à partir d’une relation asymétrique, de construire, de co-construire, une réalité où l’aidé reprend sa place au cœur de la situation.

Relation d’aide et démarche réflexive dessinent ainsi les contours d’une expertise en soins développant la notion de qualité tant demandée dans le soin.

CONCLUSION

À travers les différents travaux menés par les IDE en soins palliatifs sur cette activité de soutien qui fait partie intégrante de leur champ d’exercice, ils ont essayé de décortiquer celui-ci pour clarifier la demande, l’offre et les compétences professionnelles attendues. La convergence des différents angles d’approche confirme la nécessité d’inscrire cette activité au carrefour des différentes compétences professionnelles existantes dans une équipe de soins palliatifs (médecin, IDE, psychologue, notamment). La notion d’interdisciplinarité prend ici tout son sens, confortée en termes de plus-value dans l’analyse des demandes.

Il ressort également que cette demande reste toujours complexe, car il s’agit à chaque fois d’appréhender des situations singulières, porteuses d’histoires propres à chaque protagoniste de cette situation. Il nous faut donc envisager la complexité sous l’angle de la singularité et tenir cette tension qui mobilise chaque acteur.

Complexité du soutien et approche singulière de chaque situation sont les déterminants de l’approche globale du sujet permettant, comme le dit E. Morin, dans une boucle ininterrompue, de séparer pour analyser, de relier à nouveau pour organiser et faire émerger des qualités nouvelles, c’est-à-dire des connaissances nouvelles.

En dernier lieu, il ressort de cette exploration que le patient évolue dans une relation interpersonnelle qui ne peut ouvrir à aucune forme de standardisation. Elle suit une mouvance portée par la relation d’aide qui assigne à chacun une place qui, elle, va évoluer dans le temps pour s’ajuster et amener une co-construction bénéfique ou pas, qui est toujours à réinterroger.

NOTES

(1) Morin E., Introduction à la pensée complexe, Paris : éditions ESF 1990.

(2) Lire partout infirmier/infirmière.

(3) Voir Annexe 1 : synthèse des travaux IDE.

(4) Barbier R., L’approche transversale : l’écoute sensible en sciences humaines, Paris : éditions Economica 1997.

(5) Expertise : on entend par expertise un savoir spécifique développé au profit du patient en soins palliatifs. Celui-ci s’élaborant à travers l’expérience acquise et analysée et se traduisant par des actes appropriés et une capacité à transmettre ces connaissances.

(6) Schon D., Le praticien réflexif, Montréal : édition Logiques 1994.

(7) L’École de Palo Alto, Watzlawick P., Une logique de la communication, édition du Seuil 1974.

Synthèse des travaux présentés de l’Indre

Les équipes IDE de soins palliatifs de l’Indre (36) ont exploré des demandes de soutien provenant de jeunes soignants, sur le thème “Anticipation et prise en charge de la souffrance des nouveaux soignants face aux patients en fin de vie”. Ils nous ont présenté un cas clinique de soutien de nouvelle soignante arrivée dans un service lourd avec toute sa souffrance confrontée pour la première fois à la fin de vie et à la mort.

De l’analyse de cette situation enrichie par des concepts théoriques comme la notion de novice, d’apprentissage, de stress post-traumatique ou encore de burn-out, les IDE argumentent le soutien apporté en termes de compagnonnage. Elles livrent ensuite des propositions concrètes, notamment en termes d’accueil, de formation et de compagnonnage pour éviter la banalisation de la mort et ne pas renforcer le risque de souffrance et de traumatisme chez les nouveaux soignants.

Synthèse des travaux présentés de l’Eure-et-Loir

En Eure-et-Loir (28), sur le thème “Représentations autour du soutien psychologique des infirmiers en EMSP”, les IDE ont exploré la notion de soutien à travers une recherche sur le rôle propre du soutien psychologique infirmier et également adressé un questionnaire aux IDE et psychologues des équipes de soins palliatifs en Région-Centre pour analyser les limites d’intervention des uns et des autres. Cette exploration les a amenés à comprendre que les IDE et les psychologues utilisent le même matériel clinique, mais pas le même chemin clinique. Ce qui permet de définir des limites et les complémentarités : si tout le monde a de réelles capacités d’écoute, la compétence est relative au savoir propre de chacun.

Synthèse des travaux présentés de l’Indre et Loire

En Indre-et-Loire (37), les équipes se sont attachées à définir le rôle de soutien auprès de la famille. À travers des cas concrets, l’un où le soutien en termes de relation d’aide a pu être bénéfique, et l’autre où celui-ci n’a pas contribué à clarifier la problématique posée par la situation. Les IDE du 37 ont amené des interrogations autour des limites du soutien, de la temporalité, de la nécessité de travailler en interdisciplinarité, mais aussi de laisser cheminer les familles, ce cheminement étant aussi une manière de faire du soutien à défaut d’avoir toujours des réponses à donner.

Synthèse des travaux présentés du Cher

Dans le Cher (18), l’équipe IDE a décidé d’approfondir la thématique de “la formation en éthique” pour interroger la place de la formation dans le soutien. En redéfinissant la place de la formation continue, les IDE montrent, par les évaluations faites, en quoi c’est un moteur par le recul qu’elle fait prendre face aux situations vécues et par là-même permet de prévenir l’épuisement professionnel. En s’appliquant à développer de nouvelles méthodes pédagogiques comme le jeu des questions-réponses, leur expérience de formation apporte les mêmes effets que la démarche de soutien. L’éclairage autour de ces nouvelles modalités pédagogiques qui permettent de lever l’angoisse et le stress inhérents à leur pratique clinique est novateur. Par ces méthodes créant un espace d’échange, mais aussi de réflexion approfondie, nous identifions les liens étroits qu’il y a entre soutien et formation.

Synthèse des travaux présentés du Loiret

Dans le Loiret (45), les équipes nous livrent une vision du soutien à travers le compagnonnage de deux soignantes qui témoignent du soutien reçu. Les deux soignantes évoquent l’importance de l’aide apportée par les infirmières de l’équipe de soins palliatifs en termes de compagnonnage. Celui-ci s’inscrit d’abord dans une rencontre où l’écoute des uns entraîne l’expression d’attentes particulières. Il nourrit la rencontre en renforçant le savoir-faire et le “savoir être” de l’aidé, donne du sens et réaffirme leur capacité à accompagner en première ligne. Ces témoignages constituent comme une évaluation du soutien apporté. Ce type de soutien semble redonner du sens à une démarche participative et amène une dynamique constructive en termes de liens entre équipes de première et de seconde lignes.

Synthèse des travaux présentés du Loir-et-Cher

Dans le Loir-et-Cher (41), les équipes ont débuté une réflexion partant du constat que le soutien est peu formalisé dans les faits et rarement réalisé conjointement avec les soignants de proximité comme cela peut se faire pour certains soins.

À travers un guide d’entretien, elles ont analysé les problèmes soulevés et identifié les freins en termes d’inexistence de cadre posé à cette fin, mais aussi de manque de connaissances sur la visée d’un entretien d’aide. Cette étape de réflexion les amène à se demander si la pratique du soutien ouvre au même questionnement chez les autres équipes de soins palliatifs de la région. Cette étude peut ouvrir sur une réflexion plus large quant à la nécessité de mieux référencer cette activité.

REMERCIEMENTS

→ L’auteur associe à cet écrit toutes les IDE et cadres infirmiers des équipes de soins palliatifs de la région Centre qui ont mené les différents travaux sur le soutien :

IDE du Cher (18) : Mme Marie-Christine Pizot, Mme Élodie Fenies, Mme Christine Fle, Mme Virginie Froidefond, Mme Anne-Marie Thierry, Mme Paola Farot-Louise, Mme Christelle Razanamamonjy.

IDE d’Eure-et-Loir (28) : Mme Virginie Chesneau, Mme Karine Dabilly, Mme Muriel Coutellier, M. Pierre-Emmanuel Daubin, Mme Raquel Rivière.

IDE de l’Indre (36) : Mme Marie-Christine Kipper, Mme Virginie Alcalay, Mme Chantal Aucuit.

IDE d’Indre-et-Loire (37) : Mme Marie-José Champigny, Mme Brigitte Discepoli, Mme Laurence Bouffart, Mme Patricia Perrochon, Mme Aurélie Heulin, Mme Françoise Chenebaud, Mme Catherine Magnon, Mme Marie-France Bouglé.

IDE du Loir-et-Cher (41) : Mme Dominique Sergent, Mme Maryse Maupetit, Mme Catherine Limagne, Mme Nadia Maux, Mme Claire Simonin, Mme Nelly Droguet, Mme Michèle Manceau.

IDE du Loiret (45) : Mme Noëlle Chauvette, Mme Agnès Lebrun, M. Marc Bunel, Mme Marie-Christine Barnier, Mme Nicole Magnin, Mme Brigitte Vandeville, M. Guillaume Delas, Mme Marie-Françoise Alamelou, Mme Fabienne Lesarini.