AVC : les accidents ischémiques - L'Infirmière Magazine n° 303 du 15/06/2012 | Espace Infirmier
 

L'infirmière Magazine n° 303 du 15/06/2012

 

FORMATION ANGLAIS

Les AVC sont classés en fonction de leur étiologie et sont soit ischémiques, soit hémorragiques. Les AVC ischémiques résultent d’une interruption soudaine de la circulation sanguine vers le cerveau et comptent pour 87 % des AVC. Le AJN explique que « les AVC ischémiques surviennent à la suite d’une occlusion aiguë des vaisseaux sanguins cérébraux ou d’une hypo-perfusion systémique qui prive le cerveau d’oxygène et de glucose. Les AVC ischémiques sont par ailleurs classés comme thrombotiques ou emboliques. Les AVC relatifs à une thrombose sont la conséquence d’une formation de plaques d’athérosclérose avec rupture ultérieure et développement du thrombus. Les AVC emboliques sont la conséquence de la formation d’un thrombus, généralement dans le cœur (cardio-embolique) ou dans les grosses artères de la poitrine (cardio-aortique). Un segment du thrombus se détache, voyageant du ventricule gauche vers la circulation cérébrale par la circulation sanguine, ce qui entraîne l’occlusion des petits vaisseaux sanguins distaux du cerveau. Les symptômes révélateurs sont : un engourdissement ou une faiblesse  ; une confusion mentale ou un changement d’état mental  ; des difficultés à parler ou à comprendre un discours  ; des difficultés à marcher, des étourdissements ou une perte d’équilibre  ; de violents et soudains maux de tête et une détérioration de la vue d’un œil ou des deux yeux. »

Un scan CT permet de découvrir l’origine de l’AVC : les médicaments thrombolytiques ne sont employés qu’en cas d’AVC ischémique et doivent être administrés rapidement. Récemment, des chercheurs allemands ont expérimenté une unité mobile, dotée de scanners et de traitements thrombolytiques, qui permet de réduire le délai entre l’alerte et la mise en place du traitement.

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