Jeudi 21 septembre, une infirmière comparaissait devant le tribunal correctionnel du Havre pour homicide involontaire. En 2013, la professionnelle, exerçant à l’hôpital Jacques-Monod de Montivilliers (GH du Havre), aurait mal dosé une injection, ce qui a provoqué le décès d’un nouveau-né très prématuré.
Le juge d’instruction n’a retenu ni la responsabilité du groupe hospitalier du Havre ni celle de la collègue de la prévenue. D’après Paris Normandie, l’infirmière, qui exerce toujours, reconnaît une faute d’inattention et se justifie par la surcharge d’activité dans le service ce jour-là. Son avocat a requis la relaxe. Le parquet réclame, lui, un an de prison avec sursis et une interdiction d’exercer. La famille demandera aussi des dommages et intérêts en responsabilité civile pour la perte de leur petite fille. Le jugement sera rendu le 16 octobre.
En juin dernier, déjà au Havre, une infirmière avait été condamnée à dix-huit mois de prison avec sursis, assortis d’une interdiction définitive de pratiquer des soins hors gériatrie, pour une erreur d’injection ayant conduit à la mort de deux enfants nés prématurés.