Environ 10 % de grévistes mardi à l’hôpital | Espace Infirmier
 
23/11/2007

Environ 10 % de grévistes mardi à l’hôpital

Le taux de participation au mouvement de grève dans la fonction publique le 20 novembre a atteint 10,88%, selon la Direction de l’hospitalisation et de l’organisation des soins (Dhos).

Dans l’ensemble des établissements publics de santé, le taux de grévistes était de 10,88%, tandis que le taux de mobilisation (qui comprend le personnel solidaire du mouvement mais désigné pour assurer le service minimum) atteignait 24,72%.

Les chiffres sont comparables dans les centres hospitaliers universitaires : 10,92% de grévistes, 22,39% de mobilisation. Mais les écarts entre les centres hospitaliers universitaires sont significatifs: 25,5% à Brest, 25% à Toulouse, 14,4% à Amiens, 9,6% à Paris, 9,2% à Lyon, 6% à Marseille.

Les personnels des centres hospitaliers ont également participé à la grève de façon très disparate : 18,4% à Pau, 13,7% à Roubaix, 13,1% à Guéret, 12,5% à Blois, 12,1% à Albi, 10% au Havre, 9,45% à Cornouailles (Quimper), 8,7% à Nevers, 6,6% à Perpignan, 6,6% à Vesoul.

Les fédérations de la fonction publique de sept syndicats (CGT, CFDT, FO, FSU, Unsa, Solidaires et CFTC) avaient appelé à la grève pour faire valoir les « exigences » des agents « en matière de salaires, d'emploi public, de défense du service public, de ses missions et du statut de la fonction publique ».

Dans la fonction publique hospitalière, d'autres syndicats se sont joints à l'appel, comme le Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI) de la CFE-CGC et l'Union syndicale de la psychiatrie (USP).

L'USP dénonce la « dégradation rapide » que connaît le métier de psychiatre dans les hôpitaux avec une « dispersion croissante de leur activité » du fait de tâches « techno-administratives », une « dérive sécuritaire des pratiques de soins » et un « déplacement de la violence sociale » vers la psychiatrie « faute de réponses culturelles, environnementales et économiques appropriées ».

D'autres revendications sont avancées par différents syndicats. Ainsi le SNPI CFE-CGC revendique le paiement des heures supplémentaires des personnels soignants ainsi que la reconnaissance du niveau universitaire bac+3 pour le diplôme d'infirmier dans le cadre de la réforme LMD.

A.L.G. (Avec A.P.M.)

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