Trop souvent, les groupes de réflexion éthique peinent à mobiliser les soignants. Manque de temps, réticence du management, prise de parole difficile… les arguments ne manquent pas. Pourtant, leur participation active est indispensable au bon déroulement du questionnement éthique. Pour leur bien-être au travail, mais avant tout pour une meilleure prise en charge des patients.
En avril dernier, Marion Broucke, infirmière en soins palliatifs, lançait une pétition pour demander aux députés d’entendre la voix des soignants face à la fin de vie. Dans cette lettre intitulée « Non, une légalisation des injections létales n’est pas la bonne...