Laïcité, religions et pratiques soignantes

Dans le cadre de son exercice, quel soignant ne s’est pas demandé un jour si ses actions, ses paroles étaient en accord avec la laïcité ? Majoritairement, le soignant approche le fait religieux comme une difficulté, probablement en lien avec un manque de connaissances. En effet, il y a souvent une confusion entre les définitions de la religion, de la spiritualité et de la laïcité.

La laïcité est souvent considérée comme interdisant de parler de religion. Or la religion est une culture comme une autre, et la laïcité n’a pas pour but de l’annihiler.

En France, la loi de 1905 établissant la séparation des Églises et de l’État a officialisé le principe de laïcité. C’est en 2007 que notre pays a vu la création de l’Observatoire de la laïcité(2), dont la mission est d’assister le gouvernement dans le respect du principe de laïcité sur notre territoire.

La laïcité repose sur trois piliers : liberté, égalité et séparation/neutralité. Regis Debray(3) nous dit que la laïcité c’est comme le cadre d’un tableau. Il existe des limites qui encadrent tout le monde et qui devraient donc être connues de tous.

Afin de gagner en efficience lors de la prise en charge holistique d’un patient, il semble nécessaire d’avoir des connaissances sur ces notions. Il faut donc se former !

Dans le secteur public, il existe un cadre juridique très précis auquel tous les professionnels doivent se référer.

Petit à petit, les soignants se forment, ainsi les 12 et 13 octobre lors de la session de formation proposée par Initiatives Santé et l’Institut Humanité et Management Vaugirard. Cette formation était dispensée par des intervenants experts soucieux de transmettre leurs connaissances en toute neutralité, et d’échanger avec les participants.

Cette formation sera renouvelée en 2018 les 18 et 19 septembre. À vos inscriptions !