Recherche : nouvelles pistes - Objectif Soins & Management n° 191 du 01/12/2010 | Espace Infirmier
 

Objectif Soins n° 191 du 01/12/2010

 

Actualités

OUVERTURE → Forte du succès du PHRI, la recherche s’ouvre cette année aux autres professions paramédicales.

Un an après le lancement du Programme hospitalier de recherche infirmière (PHRI), le Salon infirmier, du 3 au 5 novembre dernier, a été l’occasion de tirer les premiers enseignements de la recherche infirmière.

D’abord, les vocations sont nombreuses : 85 dossiers déposés, « davantage que ce qu’on attendait », indique Patrick Gardeur, chargé de mission au sein du bureau de l’innovation et de la recherche clinique de la Direction générale de l’offre de soins (DGOS). Seize ont été financés, pour des sommes allant de 30 000 à 150 000 euros, et un total d’un million d’euros sur trois ans.

Les projets de recherche, en général pluridisciplinaires, devaient impérativement, pour être retenus, être conduits par un infirmier, insiste Anne-Marie Doré, directrice des soins représentant la Fédération hospitalière de France (FHF). Autres exigences : il ne devait pas s’agir de l’évaluation d’une pratique, ni d’une expérimentation d’un acte infirmier.

Le PHRI est mort, vive le PHRIP

La recherche infirmière était théoriquement possible depuis 1993, avec les projets hospitaliers de recherche clinique (PHRC). Mais, dans les faits, les dossiers portés par des infirmiers ne représentaient qu’une petite minorité de ceux qui étaient retenus : « Souvent, il y avait une maîtrise insuffisante de la méthodologie », note Ljiljana Jovic, conseillère technique régionale à l’ARS d’Île-de-France.

En 2011, le dispositif évoluera à nouveau, avec la création d’un deuxième collège ouvert aux autres paramédicaux. Le PHRI deviendra ainsi PHRIP, pour “programme hospitalier de recherche infirmière et paramédicale”. Pour 2011, les derniers dossiers ont été déposés le 15 novembre.