On connaît en France une recrudescence des incarcérations depuis plusieurs années, hormis la période 1996/2001. Pourtant, la criminalité ne suit pas la même croissance. Or, souligne le sociologue Loïc Wacquant, « le recours réflexe à l’incarcération est un remède fait pour aggraver le mal même qu’il est censé guérir ». En se focalisant sur les risques de dangerosité des détenus, on laisse peu de place à la possibilité de soigner les individus qui en ont...