DE L’IMPORTANCE D’ÉVALUER L’ÉTAT NUTRITIONNEL DES PATIENTS - Ma revue n° 002 du 01/11/2020 | Espace Infirmier
 

L'infirmière n° 002 du 01/11/2020

 

REVUE DE LA LITTÉRATURE

JE DÉCRYPTE

LE MOIS EN BREF

L. M.  

L’Institut national du cancer a publié un rapport sur les recommandations relatives à la nutrition et à l’activité physique pendant et après le cancer.

Ce travail d’expertise collective actualise la revue de littérature et les recommandations dans le domaine, afin de mieux orienter les professionnels de santé dans leur pratique vis-à-vis des patients atteints de cancer. Les résultats sont présentés par localisation de la maladie et portent sur l’influence de la surcharge pondérale, de la dénutrition, de la consommation d’alcool, d’aliments spécifiques ou de compléments alimentaires en particulier. L’analyse de la littérature permet de préciser le niveau de preuve existant (« convaincant », « probable » ou « suggéré ») de la relation entre ces différents facteurs et leur impact sur la mortalité globale, la mortalité spécifique, la survenue de récidives, de seconds cancers et/ou la qualité de vie globale. Des recommandations nutritionnelles sont ainsi proposées en pointant l’importance d’évaluer l’état nutritionnel des patients tout au long de leur parcours de soins. Et, lorsqu’elle s’avère nécessaire, la prise en charge nutritionnelle doit être adaptée à la situation clinique du patient. Comme le rappelle l’Institut national du cancer, la survie des personnes atteintes de cancer a été améliorée pour la plupart des localisations, grâce aux progrès effectués dans les dépistages, le diagnostic et les traitements de la maladie. Pour permettre la poursuite de cet élan, la prévention après un diagnostic de cancer est un enjeu majeur. Le Plan cancer 2014-2019 a appuyé la généralisation de cette démarche. Rapport sur le site de l’Inca https://bit.ly/3mb02DD

160 euros net, c’est le montant de la revalorisation salariale qui sera versée aux 150 000 salariés non médicaux et sages-femmes des hôpitaux et cliniques privés. L’accord signé entre la FHP, la CGT et FO, permet ainsi de transposer au privé les mesures annoncées lors du Ségur de la santé .

AU VOTE LES ESI !

Victoire. Onze ans après le début du processus d’intégration universitaire, les étudiants en soins infirmiers obtiennent le droit de vote à l’université. C’est « une avancée majeure », se réjouit la Fnesi, qui permet aux Esi d’être représentés dans les instances un universitaires et « de percevoir la formation de demain où l’ensemble des étudiants en sciences infirmières, sera intégré dans l’enseignement supérieur, et non mis à l’écart du système universitaire ».

DIABÈTE

Un arrêté publié le 9 octobre au Journal officiel élargit l’expérimentation de prise en charge de la télésurveillance du diabète gestationnel, relevant de l’article 51 de la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2018, à 6 000 patientes, contre 3 000 initialement. Une mesure prise « dans le cadre de l’épidémie de Covid-19 ». Le forfait de base de prise en charge est toujours de 270 € par patiente et par grossesse pour le médecin ou son employeur, quand les établissements ne bénéficient pas d’un programme d’ETP financé par l’ARS, et de 196€ par patiente et par grossesse le cas échéant.