LE CLIC DU MOIS - L'Infirmière Magazine n° 400 du 01/01/2019 | Espace Infirmier
 

L'infirmière Magazine n° 400 du 01/01/2019

 

ACTUALITÉS

SUR LE WEB

→ Dans le bus, dans la rue, au domicile, ou encore depuis le bureau… en tout lieu, toute femme victime d’un geste déplacé, d’une exhibition, de coups et autre agression sexuelle ou sexiste peut, depuis le 27 novembre, entrer anonymement en conversation avec un policier ou un gendarme via le nouveau portail de signalement des violences sexuelles et sexistes. Créé par le ministère de l’Intérieur, cet outil est l’un des volets de la politique menée conjointement avec la secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes pour s’attaquer à un problème d’ampleur. En effet, les violences sexuelles touchent environ 600 000 femmes et 200 000 hommes par an en France selon l’Institut national d’études démographiques (Ined). La finalité de ce portail « n’est pas de réaliser une pré-plainte mais de faciliter l'accompagnement des victimes dans leurs premières démarches, tant sociales que judiciaires », précise une instruction ministérielle. Une fois sur la page du site, les victimes renseignent leur code postal, afin de déterminer si elles sont en zone police ou gendarmerie, puis elles sont prises en charge par chat par des policiers ou gendarmes, spécifiquement formés. Ils aident la victime à qualifier les faits, peuvent orienter vers une structure adéquate ou accompagner pour porter plainte. La plateforme, disponible en permanence, nuits et week-end compris, mobilise 37 personnes, policiers et gendarmes confondus. Un dispositif qui devrait contribuer à faciliter le dépôt de plainte pour violences sexuelles. Reste ensuite à obtenir justice : 73 % sont classées sans suites…