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L'infirmière Magazine n° 381 du 01/04/2017

 

ACTUALITÉS

SUR LE WEB

MALTRAITANCE

→ Est-il nécessaire de rappeler que la formation des étudiants se fait à 50 % par l’Ifsi et à 50 % sur le terrain ? Je veux bien enseigner la phlébite en Ifsi, insister en long en large et en travers sur la surveillance clinique des membres, de la douleur à la dorsiflexion, du signe de Homans, etc. Mais je n’y peux rien si en stage, les étudiants ne voient pas les IDE leur montrer de quelle manière on surveille concrètement les membres d’un sujet alité ou présentant un risque de phlébite ! La théorie doit se compléter par une application concrète au lit du malade ! À quoi sert-il de passer des heures et des heures à leur expliquer les calculs de doses et de débits alors qu’en stage, la presque totalité des IDE ne réalisent pas de calculs de débits et se limitent à ouvrir hasardeusement la molette du régulateur de débit ? À quoi sert-il de parler de valeurs humanistes, d’attitudes et de comportements adéquats si, dans les services, ils entendent parler toute la journée de « bite, de couilles et de nichons », du « patient de la 115 qui fait chier », de telle collègue qui est une vraie « connasse » parce qu’elle est à nouveau en arrêt, du cadre qui ferait mieux de « fermer sa gueule », de tel autre étudiant passé au service le mois précédent et qui ferait mieux de changer de voie ? Vous appelez ça des modèles de compétence et de pédagogie ? * PIERRE

→ Les ESI étant soit disant formés à 50/50, le contre-modèle, c’est aussi certains planqués de l’Ifsi (9 h–17 h, 5 jours/7) qui passent leur temps à baver sur leurs collègues de terrain. * MOUTARDE

À propos de « L’hôpital, lieu de formation et de maltraitance », 02/03

MANIFESTATION

→ En effet surtout lorsqu’on entend certains candidats, en particulier ceux qui ont abusé d’emplois fictifs, se permettre de juger une profession qu’ils ne connaissent pas et donc de mépriser le rôle des soignants en particulier celui des infirmiers, estimant les faire travailler plus sans compensation salariale… encore avec des idées de métiers assurés par des religieuses, alors mieux vaut être attaché parlementaire ! * ALEX

À propos de « Mobilisation infirmière du 7 mars, y serez-vous ? », 01/03

FORMATION

→ La prise en soin d’un enfant né prématurément doit être un module de réflexion tant éthique, préventif, technique, relationnel, éducatif, et de suivi post néonatalogique. Développer le soutien téléphonique par exemple : pleurs, douleurs, coliques, défaillance de l’allaitement sont souvent des motifs d’hospitalisation et, quelque fois, un simple coup de fil peut aider à soulager une anxiété parentale. * KRISHNAMURTHI

À propos de « Prématurité : repenser la formation des infirmières », 21/02

BURN OUT

→ Le burn out existe aussi chez les libérales (raux)…. Qui pour en parler ? Qui pour les défendre ? * CATHIE

À propos de « Épuisement professionnel : détecter, informer et prévenir », 16/02