SOURCES UTILES - L'Infirmière Magazine n° 324 du 01/06/2013 | Espace Infirmier
 

L'infirmière Magazine n° 324 du 01/06/2013

 

FORMATION CONTINUE

SAVOIR +

Ouvrages et revues

→ La revue Recherche en soins infirmiers, diffusée par l’Association de recherche en soins infirmiers (Arsi), présente des recherches, des réflexions et des conseils sur les méthodes, des indications sur les partenaires de la recherche… Informations sur le site de l’Association (www.asso-arsi.fr), qui a également créé ResIdoc, un réseau d’une cinquantaine d’infirmières docteurs et doctorantes.

→ Le travail de fin d’études. S’initier à la recherche en soins infirmiers (Chantal Eymard, Odile Thuilier et Michel Vial, Lamarre, 2e éd., 2011) ; Initiation à la démarche de recherche (Marie-Madeleine Coilot, Nicole Jeanguiot, Hélène Peynet, Anne Raynert, De Boeck-Estem, 2011) ; Initiation à la démarche de recherche (Christiane Boudier, Elsevier-Masson, 2012).

→ Fondements et étapes du processus de recherche. Méthodes quantitatives et qualitatives, (Marie-Fabienne Fortin, Chenelière Éducation, 2e éd., 2010) est conseillé par plusieurs experts de la recherche en soins infirmiers.

→ Les ficelles du métier (Howard Becker, La Découverte, 2002) propose une passionnante réflexion sur la recherche en sciences sociales.

→ Pour les cadres, l’article consacré au « Programme hospitalier de recherche » dans la revue Objectif Soins et Management n° 195 (avril 2011) recense les vertus d’une recherche pour le management.

Conférences

→ Le Salon infirmier d’octobre 2012, notamment les conférences sur les protocoles « musicothérapie » et « Praxalim » du CHU de Limoges, retenus en PHRI, et sur la coopération entre les CHU de Bordeaux, Limoges et Toulouse.

→ La 2e journée AP-HP de la recherche infirmière et paramédicale, en décembre 2012 à Paris, notamment les interventions prévues de Jean-François Dhainaut (Département de la recherche clinique et du développement de l’AP-HP) ; Oumou Goloko (Direction générale de l’offre de soins) ; Judith Leblanc (infirmière de recherche clinique, groupe des Hôpitaux universitaires de l’Est parisien) ; Monique Rothan-Tondeur (professeure titulaire de la chaire recherche infirmière, AP-HP/EHESP, l’une des deux seules infirmières habilitées à diriger des recherches en France) ; Tabassome Simon (Unité de recherche clinique de l’Est parisien) ; Johanna Robertson ; Isabelle Villard ; Anne-Françoise Thiollier et Karine Tiberghien (professionnelles de santé engagées en PHRI ou PHRIP).

→ Les premières Journées francophones de la recherche en soins, en avril, à Angers, et en particulier les interventions d’Élisabeth Darras (professeur à l’université catholique de Louvain, Belgique) ; de Chantal Eymard (présidente du PHRIP 2012, la seconde infirmière habilitée à diriger des recherches en France) ; de Patrice François (coordonnateur d’un diplôme d’études spécialisées en santé publique, CHU de Grenoble) ; de Didier Lecordier (cadre de santé, rédacteur en chef de Recherche en soins infirmiers) ; de Hélène Lefebvre (vice-doyenne de la faculté des sciences infirmières de Montréal) ; d’Alain Mercat (responsable scientifique de la délégation à la recherche clinique et à l’innovation, CHU d’Angers).

Un lien internet : http://jfrs-blog-chu-angers.blogspot.fr/

Formation

La meilleure façon d’apprendre la recherche, disent certains, c’est d’en faire. Une initiation à la recherche est toutefois dispensée en Ifsi (unité d’enseignement 3.4.).

Il peut être utile de l’approfondir par des formations ultérieures, comme les diplômes universitaires (DU) en sciences infirmières à Bordeaux ou à Limoges, ou encore le master en sciences cliniques infirmières à l’École des hautes études en santé publique (EHESP), sans oublier des masters dans d’autres disciplines, en vue de maîtriser les méthodes. Être formé à l’université, de façon académique, garantit, en théorie, une plus grande indépendance ; certains pointent le risque, pour le chercheur, de ne pas pouvoir chercher sur tout s’il est formé à la recherche par son propre employeur.

Pour autant, certains établissements mènent une politique volontariste, notamment en amont des appels à projets, par des affichages ou des formations internes. Par exemple, l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a lancé, en 2010, un appel à candidatures afin de permettre aux IDE d’effectuer un master 2 ou un doctorat « tout en étant libérées de leurs obligations de service ».