PLUS D’EFFICIENCE À L’HÔPITAL

Avec un déficit prévisionnel de 11,4 milliards d’euros (1,9 milliard de moins que fin 2012), le redressement des comptes sociaux se poursuivra en 2013. Si la progression de l’Ondam (1) augmente de 0,2 point par rapport à 2012, passant de 2,5 à 2,7 %, soit 175,4 milliards d’euros dédiés à la santé, l’évolution tendancielle des dépenses étant estimée à 4,1 %, 2,4 milliards d’économies seront nécessaires. Elles reposeront sur une plus grande efficience de l’offre de soins, « principalement par le renforcement des soins ambulatoires et le centrage du secteur hospitalier sur son cœur de métier », précise le ministère de la Santé. Parmi les priorités, le financement de l’investissement hospitalier bénéficiera de 354 millions d’euros, auxquels il faut ajouter un effort de 64,6 millions pour les systèmes d’information hospitaliers et 105 millions destinés au financement de plusieurs projets, dont le recrutement de 4 000 emplois d’avenir en 2013 au sein des établissements de santé et l’amélioration des conditions de travail.

Rationalisation des achats

Les économies demandées au secteur hospitalier s’élèvent à 657 millions d’euros : elles passent par la rationalisation des achats (250 millions) et la régulation des produits de santé (150 millions). Troisième poste : une meilleure efficience des prises en charge (123 millions), par le développement de la chirurgie ambulatoire. 64 millions seront dégagés grâce à l’amélioration de l’organisation des pharmacies à usage intérieur. Au titre des mesures qualitatives, citons, l’arrêt de la convergence tarifaire entre secteurs public et privé, la pérennisation de la visite médicale collective et le report à 2015 du passage des ex-hôpitaux locaux à la T2A.