Vu à la NGAP - L'Infirmière Libérale Magazine n° 361 du 01/09/2019 | Espace Infirmier
 

L'infirmière Libérale Magazine n° 361 du 01/09/2019

 

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DANS LES TEXTES

Marie-Claude Daydé  

infirmière libérale

En remplacement pour l’été, je suis confronté à un problème de cotation. J’ai effectué une injection intraveineuse d’antibiotiques 2 x/jour pendant 7 jours à une patiente atteinte de cancer et ai hésité entre la cotation AMI1,5 et AMI2,5 pour chaque acte. La CPAM, sollicitée, me répond (avec hésitation) de coter AMI1,5 car ce n’est pas de la chimiothérapie.

→ L’article 4 du chapitre 2 (soins spécialisés) de la NGAP précise les actes du traitement à domicile d’un patient immunodéprimé ou cancéreux. Pour ce qui est des injections intraveineuses, il distingue celles relatives à un produit de chimiothérapie anticancéreuse (cotée AMI7) de celles concernant d’autres traitements injectés par cette même voie, soit AMI2,5. Dans ce dernier cas, ce n’est pas la nature du traitement qui compte mais le statut de la maladie cancéreuse. L’AMI1,5 s’applique pour les injections intraveineuses aux patients qui ne sont ni immunodéprimés ni atteints de cancer. En conclusion, la CPAM fait erreur, et la cotation à retenir est AMI2,5.