Akynzeo Nouvel antiémétisant dans les chimiothérapies à base de cisplatine - L'Infirmière Libérale Magazine n° 343 du 01/01/2018 | Espace Infirmier
 

L'infirmière Libérale Magazine n° 343 du 01/01/2018

 

Info produits

MÉDICAMENTS

Caroline Bouhala  

Akynzeo associe 300 mg de nétupitant, nouvel antagoniste des récepteurs à la neurokinine 1 (NK1) comme l’aprépitant (Emend), seule autre molécule de la classe, et 0,5 mg de palonosétron, antagoniste des récepteurs 5-HT3 de la sérotonine (famille des sétrons). Représentant une alternative au traitement de référence comprenant un sétron, l’aprépitant et un corticoïde, Akynzeo peut également être utilisé en première intention, en association avec un corticoïde.

Indication : prévention, chez l’adulte, des nausées et vomissements aigus et retardés associés à des chimiothérapies anticancéreuses hautement émétisantes à base de cisplatine. Il est également indiqué dans les chimiothérapies modérément émétisantes, mais Akynzeo n’est pas pris en charge dans cette indication, en raison de l’absence d’intérêt clinique établi.

Posologie : une gélule environ une heure avant le début de chaque cycle de chimiothérapie, au cours ou en dehors des repas. Diminuer d’environ 50 % la dose recommandée de corticoïde en cas d’administration concomitante.

Présentation : Akynzeo 300 mg/0,5 mg, boîte d’une gélule, liste I, médicament d’exception, remboursé à 65 % (ou 100 % si ALD), 71,51 €, CIP 3400930038628.

Les plus : deux médicaments en un. Non-infériorité au traitement de référence. Permet une alternative thérapeutique.

Les moins : l’étude de non-infériorité par rapport au traitement de référence a été réalisée chez des patients asiatiques, d’où l’existence d’un doute sur la transposition des données aux patients français, relève la Haute Autorité de santé. Constipation un peu plus fréquente qu’avec l’apépitant.

Laboratoires Vifor France (exploitant), Helsinn (fabricant et détenteur de l’AMM)