La nomenclature en question - L'Infirmière Libérale Magazine n° 324 du 01/04/2016 | Espace Infirmier
 

L'infirmière Libérale Magazine n° 324 du 01/04/2016

 

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Maître Beltran répond à vos questions

Un médecin hospitalier a prescrit à l’un de nos patients qui a des troubles psychiatriquesun grand pansement et l’administration et la surveillance d’un traitement par voie orale. Comment coter les deux ?

La notion de “grand pansement” ne correspond à aucun alinéa de la NGAP. Celle-ci reconnaît les “pansements courants” (chapitre 1, article 2) ou ceux qui sont « lourds et complexes nécessitant des conditions d’asepsie rigoureuse » (chapitre 1, article 3). Dans le premier cas, la cotation est AMI 2 ; dans le second, il s’agit de l’AMI 4. Pour ce qui est de l’administration et surveillance d’un traitement par voie orale chez une personne présentant des troubles psychiatriques, c’est bien cette notion qui est retenue dans la cotation (AMI 1 par passage avec fiche de surveillance) et non la nature du traitement (donc pas nécessairement psychiatrique). Pour cet acte, au-delà d’un mois, il est nécessaire de faire une demande d’accord préalable à la caisse. Donc, selon la nature du pansement : AMI 4 + MCI + AMI 1/2 (second acte à 50 %) ou AMI 2 + AMI 1/2, cotation à laquelle s’ajoutent IFD, IK ou majoration dimanche ou férié selon le cas.