L’EFS a présenté le 18 septembre son rapport d’activité, et a confié à l’agence APM avoir terminé l’exercice 2018 avec une perte nette de 9,4 millions d’euros, lorsque l’année 2017 était en positif de 8,2 millions d’euros.
L’établissement publique explique ce résultat par l’investissement dans une nouvelle technique d’inactivation des pathogènes dans les concentrés de plaquettes, à hauteur de 29 millions d’euros. De plus, la révision des tarifs de biologie médicale ayant évolué à la hausse en 2018, ces dépenses nécessaires ont encore grevé un budget déjà en déficit. Enfin, l’EFS bénéficiait jusqu’en 2018 d’un taux dérogatoire de TVA , avantage retoqué par la Cour de justice européenne (CJUE), qui augmente encore les charges de l’organisme.
Malgré ces chiffres négatifs, l’EFS a généré un chiffre d’affaires en progression de 1,2% et le nombre de donneurs a augmenté de 0,65% (1,62 millions) en 2018 par rapport à l’année précédente.
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VSK avec APM