HYMNE À LA JOIE | Espace Infirmier
 

Objectif Soins n° 196 du 01/05/2011

 

Revue de presse

Françoise Vlaemÿnck  

À l’occasion de la parution de son dernier ouvrage, Le philosophe nu, l’écrivain et philosophe suisse Alexandre Jollien a accordé un long entretien à L’Infirmière magazine. Atteint d’une infirmité motrice cérébrale, l’auteur de L’éloge de la paresse se livre avec autant de sincérité que de sérénité. De la joie, par exemple, il dit qu’elle est à son sens « beaucoup plus accessible et beaucoup plus humble que le bonheur, qui me semble incompatible avec les hauts et les bas de l’existence. L’un des problèmes que j’évoque dans Le philosophe nu est de croire que les aides extérieures peuvent répondre à tous les manques. Pour moi, la joie est une découverte plus qu’une conquête. » Quand à l’autonomie, « c’est être capable d’assumer sa dépendance, ne pas vivre le besoin que l’on a d’autrui comme une aliénation. Autrement dit, l’autonomie est avant tout un état d’esprit, plus que la somme de capacités. Ainsi, pour moi, le métier de soignant est une vocation. Cette vocation engage tout l’être, à l’écoute de l’autre ? ». À lire et à méditer…

→ L’Infirmière magazine (n° 277 d’avril 2011).