Lyon candidat à un IRT en infectiologie - Objectif Soins & Management n° 193 du 01/02/2011 | Espace Infirmier
 

Objectif Soins n° 193 du 01/02/2011

 

Actualités

Claire Pourprix  

PROJET → Le pôle de compétitivité mondial Lyonbiopôle est candidat à la création d’un Institut de recherche technologique (IRT) infectiologie à Lyon-Gerland.

Améliorer la prise en charge des maladies infectieuses grâce à une médecine plus personnalisée, qui permettrait de lutter efficacement contre les infections nosocomiales, les syndromes septiques, les résistances aux médicaments, ou encore les mécanismes de persistance dans les infections chroniques et les maladies émergentes : tels sont les objectifs du projet lyonnais de création d’un Institut de recherche technologique (IRT) en infectiologie.

Deux marchés visés

Le dossier, soutenu par les partenaires locaux (région, communauté urbaine, Pôles de recherche et d’enseignement supérieur Université de Lyon et industriels), est porté par le pôle de compétitivité mondial Lyonbiopôle, dans le cadre de l’appel à projets du programme gouvernemental d’investissements d’avenir. Celui-ci prévoit la sélection de quatre à six projets en France, pour un montant total de 2 milliards d’euros cofinancé par l’État. « Notre projet porte sur environ 400 millions d’euros pour bâtir le site de Lyon et son antenne parisienne, à l’Institut Pasteur », précise Philippe Archinard, président du pôle de compétitivité. L’objectif de l’IRT est de viser deux marchés à forts potentiels : les services biopharmaceutiques et les produits pour lutter contre les maladies infectieuses, améliorer leur prévention et la personnalisation de leur prise en charge. « Il y a actuellement un décalage complet entre la production de connaissances et l’innovation, souligne Philippe Archinard. Car l’approche est trop dogmatique. Or les coûts d’investissement sont désormais tels que même les leaders mondiaux doivent s’allier avec des compétiteurs pour innover. » Les porteurs du projet lyonnais croient en leurs chances face à leur principal concurrent, le projet porté par le pôle de compétitivité parisien Medicen. Remise des dossiers mi-février, pour une réponse escomptée en mars-avril.