On se souvient tous de cette comptine. À regarder les textes parus cet été, on a l’impression que nos politiciens aussi et qu’ils l’ont fredonnée à plusieurs reprises lors des soirées d’été trop pluvieuses. Dès l’automne 2009, on avait annoncé dans certaines régions la fermeture des services de chirurgie à faible activité au grand dam des élus et des usagers de proximité. La décision est finalement reportée pour des raisons “pédagogiques”, nous dit-on. Autre avancée à reculons : les centres d’injection sécurisés. Début juillet, le ministère de la Santé annonce qu’il va creuser l’idée. Le 11 août, les services du Premier Ministre font savoir plutôt sèchement qu’ils ne veulent pas du concept. Enfin, après avoir déclaré que l’arrêté initial sur les coopérations entre professionnels de santé ne bougerait pas, on nous sort un nouveau texte le 21 juillet qui apporte plus de garanties que le précédent quant à sa mise en œuvre. Pas évident d’y voir clair et de comprendre ce que veulent dire ces revirements.
Après la comptine, je pourrais vous entonner un petit chant du départ. Trois ans déjà que j’ai rejoint la rédaction tonique d’Objectif Soins. Je pars vers d’autres horizons à la rentrée et vous souhaite, lectrices et lecteurs fidèles, la réussite de vos projets professionnels et la satisfaction dans vos vies personnelles.