Chaque année, 2 500 personnes font don de leur corps à la science. Des « sujets anatomiques » précieux pour la recherche, la formation initiale des futurs médecins et la formation continue des praticiens de toutes disciplines.
Si les légendes populaires, la littérature et le cinéma abondent de scènes de corps exhumés nuitamment à des fins de dissection, c’est que la pratique, au regard de la sacralité du corps humain et peut-être plus encore de celle du « corps défunt », a longtemps été réprouvée par...