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L'infirmière Magazine n° 361 du 01/06/2015

 

ACTUALITÉS

SUR LE WEB

Chambres

→ Il serait intéressant, peut-être, de faire une étude sur les conséquences sur l’état de santé des patients de l’inconfort, la perte de dignité, les humiliations liés aux chambres à deux lits …

JMD

À propos de « Les chambres individuelles à l’hôpital : bonnes pour les patients, moins pour les soignants », 17/04

Violences

→ Malheureusement en libéral, ne soyons pas dupe, on ne peut pas effectuer de suivi psychiatrique. C’est de la pure médication, qui devrait être effectuée ou par un IDE accompagné d’une équipe de molosses, ou par une vraie équipe de soignants. Car la première chose que l’on apprend, c’est qu’il faut toujours travailler à deux, voire trois, avec un patient qui relève de la psychiatrie, pour la sécurité du soignant et, bien sûr, pour la qualité de soin. Autant dire que c’est pas du soin, mais du suicide, ces prises en charge à domicile, seul (e) chez un patient atteint d’une pathologie psychiatrique lourde, même dit « stable », mais surtout dont on ne connaît jamais le dossier !

DÉDÉ

À propos de « Agression d’une infirmière libérale : la FNI saisit la justice », 22/04

Journée de 12 heures

→ J’ai réalisé une étude sur la santé des soignants en 12 h vs 8 h. Certes, travailler durant 12 h est fatiguant, mais 1) le temps de repos plus important permet de mieux se reposer et 2) les horaires en 12 h sont plus en accord avec les rythmes biologiques : ceux travaillant le matin en 8 h se lèvent au moins 1 h plus tôt et ceux travaillant l’après-midi se couchent au moins 1 h plus tard (sans forcément pouvoir faire de grasse matinée, car il faut s’occuper des enfants). Travailler en 12 h permet de ne pas jamais subir les enchaînements soir-matin, avec 10 h de repos là où la loi en demande 12. (…) En outre, on sait que cela permet de réduire les dépenses de santé. Je ne vois pas comment on peut réduire le budget des hôpitaux et en même temps attaquer toutes les mesures qui le leur permettent.

SANDRINE

→ Oui, plus de temps de repos pour l’IDE… Oui, l’employeur ne doit pas engager plus de personnel… Mais, quid de la vigilance en fin de journée ? Qui veut-on favoriser : l’employeur, l’IDE… ou le patient et la sécurité des soins ?

ISABELLE

À propos de « Inquiétante expansion des 12 heures à l’hôpital », 27/04

Ehpad

→ Avoir un IDE d’astreinte de nuit pour quelques Ehpad est un avantage à l’heure où de plus en plus de structures tendent à supprimer ce poste ! Cela permet de replacer l’IDE au centre du premier recours dans des situations cliniques qui ne peuvent être gérées par les AS et pour lesquelles l’hospitalisation n’est pas davantage justifiée.

PIERRE

→ Dans les textes, un présence infirmière n’est pas obligatoire dans le médico-social : peut-être faudrait-il faire évoluer la législation, car les lieux de vie deviennent de plus en plus des lieux de soins ?

BLAISE

À propos de « Pays de la Loire : des infirmières de nuit en partage », 16/05

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