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L'infirmière Magazine n° 354 du 01/11/2014

 

ACTUALITÉS

SUR LE WEB

MANIFESTATION

→ La rigueur budgétaire est telle que la qualité et la sécurité des patients et des soignants n’est plus assurée. Contexte en totale contradiction avec une démarche qualité de la HAS écartant les soignants des soins pour remplir des indicateurs qui ne témoignent en rien de la qualité des soins. C’est pourtant sur ces critères qu’un établissement est certifié. Les mieux placés pour parler de la qualité, ce sont d’abord les patients et les soignants, en aucun cas des technocrates qui n’y connaissent rien aux soins. […] Le personnel est instrumentalisé, devenu un pion sur l’échiquier, que l’on sacrifie sans considération pour maintenir le roi et la reine en poste : directeur, DRH,DSI, qui sont d’abord des carriéristes.

ASCAIN, IDE EN PSYCHIATRIE

À propos de « Non Marisol, tu ne mettras pas la santé en déroute », 23/09

STAGES

→ Le problème est quand même que les étudiants en soins infirmiers restent tributaires du bon vouloir des professionnels et qu’en fonction de la mise à jour ou non des pratiques de chacun, ils n’ont pas forcément un référentiel très juste ! Par exemple, dans un service, on aurait dit à un étudiant qu’il n’y a pas lieu de décontaminer l’embout d’un stylo à insuline avec une compresse alcoolisée avant la mise en place et après le retrait de l’aiguille, parce que les libéraux ne le font pas à domicile… Les étudiants doivent composer avec des arguments pareils ? Même si certains font quand même le tri, ce serait bien de leur mettre à disposition des bases correctes.

ZIA

À propos de « Stages : priorité aux compétences », 19/09

ERREUR MÉDICALE

→ Histoire tragique, résultat du nouveau programme : trop de théorie et pas assez d’accompagnement. Les étudiants sont livrés à eux-mêmes sur le terrain. Bien souvent, en troisième année, ils sont accueillis à bras ouverts car ils représentent une aide non négligeable. Rappelons que ce sont des étudiants et traitons-les en tant que tels. Même s’ils participent à la prise en charge des patients de façon autonome, leur tutrice se doit de contrôler leurs actes, en dépit de l’avancement de leur cursus.

VAL

À propos de « Un patient décède suite à une injection de chlorure de potassium », 11/09

EBOLA

→ Je travaille dans un institut médico-éducatif qui reçoit 85 jeunes de toutes nationalités. Nous n’avons plus de médecin ; la Ddass ne nous a envoyé aucune info et pas le moindre matériel de protection.

ANONYME

→ Il y a beaucoup d’informations : Institut de recherche et prévention santé, Institut de veille sanitaire, ministère de la Santé… Mais il faut aller les chercher individuellement. Cela ne « prépare » pas. Il faut que chaque établissement de santé soit obligé de faire redescendre les informations jusqu’au personnel – soignant ou pas – afin que celui-ci soit « préparé ».

ANONYME

À propos du sondage « Ebola : estimez-vous être suffisamment préparé (e) ? », 08/10

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