Le 3e Plan cancer (2014-2019), prévoit la création du métier d’infirmière clinicienne en oncologie.
Guérir davantage de personnes malades, favoriser et financer la recherche publique et l’accès à l’innovation, améliorer la vie des patients pendant et après le cancer et, enfin, limiter le nombre de nouveaux cas en accentuant les campagnes de prévention, notamment contre le tabac : telles sont les priorités fixées par le chef de l’État. Ce 3e plan cancer
Au regard de l’évolution des traitements et de la nécessaire rénovation de la prise en charge qu’elle génère, le plan prévoit de remodeler les formations et les métiers de la cancérologie. François Hollande a ainsi annoncé, conformément aux propositions du rapport Vernant de juillet 2013, la création du métier d’IDE clinicienne en cancérologie, via un diplôme de niveau master mis en place à compter de la rentrée 2016. Toutefois, cette nouvelle formation ne se substitue pas aux spécialisations en cancérologie à partir du métier socle d’infirmier.
L’objectif est de « faire face aux besoins nouveaux, notamment en matière de suivi des chimiothérapies orales ou de coordination des parcours », souligne le plan, qui précise également que ces cliniciennes seront « habilitées à assurer, sous certaines conditions, la prescription protocolisée d’examens de suivi, de traitements complémentaires et de support, ainsi que la reconduction ou l’adaptation de traitements spécifiques ». Les modalités de reconnaissance de cette nouvelle fonction restent à définir. On ne sait si cette annonce doit surprendre ou rassurer, puisque les deux seuls masters de sciences cliniques infirmières existants semblent menacés par la refonte des intitulés de diplômes qui entrera en vigueur, elle, en 2015 (lire p. 7).
1– Consultable sur le site www.sante.gouv.fr ou www.e-cancer.fr