Le syndrome de stress post-traumatique | Espace Infirmier
 

L'infirmière Magazine n° 325 du 15/06/2013

 

FORMATION ANGLAIS

Les femmes sont plus susceptibles que les hommes d’être victimes du SSPT, et certaines populations sont plus à risque : les jeunes adultes, les personnes ayant des antécédents d’autres maladies psychiatriques, et celles qui sont célibataires, divorcées ou veuves. L’agression sexuelle est la cause la plus fréquente de stress post-traumatique chez les femmes, tandis que chez les hommes, le SSPT est le plus souvent lié au combat.

Chez les anciens combattants, des études1 montrent que presque 17 % de ceux qui revenaient de l’opération Iraqi Freedom avaient développé un SSPT, de l’anxiété ou de la dépression douze mois après leur retour aux États-Unis. Ces soldats présentaient un plus grand risque d’être atteints par d’autres maladies comme les troubles du rachis lombo-sacré, les troubles de l’articulation des extrémités inférieures, les maux de tête, les tendinites et les douleurs musculaires.

Toutes les infirmières sont tenues de se familiariser avec le SSPT et de connaître les outils de dépistage(2). Elles doivent évaluer les idées suicidaires et orienter le patient vers un autre professionnel si le traitement ne relève pas de leur champ de compétences.

Les infirmières doivent rassurer les patients et leur faire comprendre qu’ils vivent la réaction normale à un événement traumatique, et qu’il existe un certain nombre de traitements possibles, dont nombre de thérapies cognitivo-comportementales, ainsi que la prescription adaptée de certains médicaments. Des thérapies complémentaires et alternatives sont à l’étude par le ministère américain des anciens combattants.

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