AVC : les accidents hémorragiques - L'Infirmière Magazine n° 307 du 15/09/2012 | Espace Infirmier
 

L'infirmière Magazine n° 307 du 15/09/2012

 

FORMATION ANGLAIS

Un patient arrive aux urgences avec une suspicion d’AVC. Après l’évaluation et la stabilisation des ABC (du patient) (voies respiratoires, respiration et circulation), une évaluation neurologique ciblée est réalisée. Les outils comprennent le test FAST (visage – bras – langage), qui classe comme normaux ou anormaux les signes de l’affaissement facial, du mouvement involontaire d’un bras, et de la structure du langage. Les facteurs de risque d’un patient – à la fois modifiables et non modifiables – fourniront également des informations précieuses.

Les tests de diagnostic (scanner, IRM, angiographie cérébrale…) permettront de déterminer si un AVC est ischémique(1) ou hémorragique.

« Les AVC hémorragiques surviennent quand il y a rupture d’un vaisseau cérébral avec un saignement dans le cerveau. Ils sont classés comme intracérébraux ou sous-arachnoïdiens. Les hémorragies intracérébrales sont le résultat de ruptures d’anévrisme, de malformations artério-veineuses, de troubles de la coagulation, de tumeurs, de l’abus de cocaïne, d’un traitement anticoagulant, et des dommages aux petites artères intracérébrales dus à l’hypertension chronique.

Un AVC sous-arachnoïdien se produit dans la zone comprise entre le cerveau et le tissu qui le recouvre. Les anévrismes situés à la base du cerveau sont la cause principale d’une hémorragie méningée.

Si le patient est conscient, le symptôme primordial visible est un mal de tête soudain et intense, accompagné ou non de déficits focaux neurologiques, de douleurs dans la nuque et d’une intolérance à la lumière. Chez un patient inconscient, le praticien surveillera la survenue de vomissements et de convulsions. »

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