LA SÉCURITÉ DES SOINS EN PRATIQUE

À l’occasion de ses rencontres annuelles, les 17 et 18 novembre à Lyon, la HAS a présenté deux initiatives destinées à accroître la sécurité du patient. La première concerne le bloc opératoire. La communication entre les professionnels, notamment, s’y révèle toujours défaillante. « Il va falloir que les infirmières qui, parfois, n’osent pas s’exprimer, puissent prendre la parole », a jugé le Pr Vincent Piriou, chef du service d’anesthésie-réanimation du Groupement hospitalier Lyon sud.

Fiches et guides

Pour remédier aux mauvais usages de la check-list, la HAS demande aux conseils de bloc opératoire de repenser les pratiques. Elle les invite aussi à adapter si besoin la check-list aux spécificités de chaque spécialité, à partir de fiches et de guides disponibles en ligne sur son site Internet (www.has-sante.fr).

La HAS a, par ailleurs, annoncé la publication d’un guide intitulé « Sécurisation de l’administration des médicaments dans les établissements de santé », téléchargeable sur son site Internet, et présenté comme une boîte à outils. « Les directeurs de soins doivent se l’approprier, a commenté Édith Dufay, responsable du pôle logistique médicale au centre hospitalier de Lunéville (Meurthe-et­Moselle), et qui a participé à la réalisation du guide. Mais, de façon très claire, deux autres catégories professionnelles sont concernées : les médecins et les pharmaciens. Il n’est, en effet, pas question que les infirmières assument seules les carences d’un système. »