380 000 EUROS DE DÉFICIT - L'Infirmière Magazine n° 264 du 01/10/2010 | Espace Infirmier
 

L'infirmière Magazine n° 264 du 01/10/2010

 

ORDRE INFIRMIER

ACTUALITÉ

La faible proportion d’infirmières ayant cotisé se répercute sur les finances ordinales.

Réuni en conseil national le 14 septembre, l’Ordre a validé les comptes de son premier exercice budgétaire (mai 2009-avril 2010). Sa présidente, Dominique Le Bœuf, en a livré le chiffre principal le lendemain : 381 186 euros de déficit. L’instance a dépensé, en un an, près de 5,1 millions d’euros, pour 4,7 recouvrés via la cotisation…, à comparer aux 38 millions « qui pouvaient être attendus en croisant le montant de la cotisation [75 euros en général] avec le nombre des infirmiers figurant au fichier Adeli [500 000] », indique le rapport d’activité(1).

Code bloqué

On comptait, au 1er septembre, 70 612 inscriptions (avec une majorité de libérales) et 4 000 dossiers en instance, a précisé Mme Le Bœuf, qui s’en est pris à nouveau aux syndicats et au mi­nistère : « Quand on dit aux infirmières de ne pas cotiser, que le directeur d’hôpital est d’accord avec ça et la ministre aussi, pourquoi voulez-vous qu’elles cotisent ? »

Depuis juillet et la décision confirmée par l’Ordre de ne pas réduire cette cotisation, le bras de fer avec le ministère continue : fin septembre, les décrets sur l’inscription automatique et le code de déontologie n’étaient pas encore parus. Le conseil national a donc décidé de publier le projet du code sur son site Internet. Il a aussi pris trois nouvelles positions concernant les modes d’exercice professionnel, plaidant notamment en faveur d’une spécialisation pour les infirmières de santé au travail, d’un master 2 pour les puéricultrices, ou encore de la création de trois « nouveaux rôles infirmiers » (praticien, clinicien et référent).

1- En ligne sur son site : www.ordre-infirmiers.fr.