Attention danger !

Troubles de la concentration, de la mémoire, voire troubles du comportement, prise de poids… Les effets secondaires des hypnotiques sont nombreux. Et la dépendance s’installe rapidement : un petit mois suffit. Pourtant, la durée de prise moyenne est de sept mois pour les somnifères sur prescription et six pour ceux en vente libre. « Quelques semaines de prise peuvent nécessiter jusqu’à un an de sevrage », met en garde 60 millions de consommateurs dans son hors-série « Bien dormir : mode d’emploi ». Un sevrage qui peut être très laborieux surtout pour les personnes souffrant de dépression, de troubles cognitifs ou en cas de consommation problématique d’alcool.

Quant à la mélatonine, son efficacité n’a été démontrée qu’après 55 ans. L’Anses⁽¹⁾ recommande qu’elle ne soit pas administrée aux femmes enceintes, aux enfants, patients épileptiques, asthmatiques ou ayant des troubles de l'humeur et du comportement. Si les effets à long terme sont méconnus, on sait qu’elle peut dérégler les cycles de sommeil même à faible dose.

Pas de solution idéale

Pour lutter contre les troubles du sommeil qui touchent un Français sur trois, le magazine passe au crible différentes méthodes non médicamenteuses : techniques de relaxation (méditation, hypnose, sophrologie…), thérapies cognitivo-comportementales, bienfaits de la sieste et de l’alimentation et même l’apport des nouvelles technologies. Des techniques intéressantes mais qui n’apportent pas de réelle solution.