Après une petite intervention chirurgicale, un patient de 70 ans est de retour à son domicile avec des injections d’HBPM (héparine de bas poids moléculaire) à réaliser, ainsi qu’un pansement tous les deux jours et une surveillance biologique des plaquettes. Pour la réalisation des soins, il a une prescription pour la pharmacie et une autre pour le laboratoire de biologie médicale. Le service hospitalier a préconisé qu’il pouvait faire seul les injections et son épouse, le pansement. À l’occasion du passage à la pharmacie, proposition lui est faite de réaliser le vaccin de la grippe à l’officine. L’Idel est finalement appelée pour le prélèvement des plaquettes et pour « jeter un œil » sur le pansement dont la plaie s’avérera infectée ! L’épouse sera soulagée de ces soins désormais effectués par l’Idel. Mais la prise en soins globale des patients est-elle en train de s’étioler ? Il arrive de plus en plus régulièrement que les infirmières soient sollicitées en « 2e ligne » après des « couacs » liés à des auto-soins pour lesquels elles sont formées mais pas les patients. Les impératifs financiers ne riment donc pas toujours avec qualité des soins. Dommage !