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L'infirmière Libérale Magazine n° 339 du 01/09/2017

 

Actualité

Marisol Touraine

ex-ministre de la Santé, a réintégré, le 18/8, le Conseil d’État (Journal officiel, 23/7).

Olivier Lyon-Caen

professeur de neurologie, médecin des hôpitaux, ancien conseiller du président Hollande, a été nommé médecin-conseil national de la Caisse d’Assurance maladie.

Brigitte Macron

conjointe du président, sera « chargée de maintenir un lien continu d’écoute et de relations avec les acteurs de la société civile » en santé notamment, selon une charte plutôt imprécise de l’élysée. Elle n’a pas de budget.

Sus à la pub des Ssiad

Les IDE ne peuvent faire de publicité, alors que les services de soins infirmiers à domicile (Ssiad) « n’hésitent pas à en faire amplement usage », dénonce la Fédération nationale des infirmiers (FNI), déplorant « une concurrence déloyale ». Le syndicat encourage donc les Idels à le contacter et à porter plainte en cas de préjudice imputable à la publicité d’un Ssiad. Pour agir, le service juridique de la FNI cite un arrêt de la Cour de cassation du 26 avril obtenu par les chirurgiens-dentistes, confrontés à des difficultés similaires. Plus d’information sur Espaceinfirmier.fr, rubrique Actualité, le 27/7.

L’accès partiel ratifié

L’ordonnance sur l’accès partiel aux professions médicales et paramédicales a été ratifiée par les députés le 19?juillet. Elle autorise les professionnels de santé européens qui n’ont pas le niveau requis pour que leur diplôme soit reconnu à exercer certaines activités en France. À lire sur Espaceinfirmier.fr, le 24/7.

Se former aux substituts

Dans le cadre du projet Steps (Santé sans tabac, enseignement des professionnels de santé), financé par l’Institut national du cancer, la Société francophone de tabacologie propose une formation gratuite de deux heures en ligne sur la plateforme Steps, pour les IDE, désormais autorisées à prescrire des substituts nicotiniques.

Stationnement facilité à Paris pour les Idels

La maire de Paris a lancé début juillet la carte “Pro soins à domicile” pour les libéraux immatriculés à Paris ou en petite couronne, et intervenant au moins cent fois par an à domicile. Renouvelable annuellement, elle leur permettra, à partir du 1er janvier 2018, de stationner gratuitement dans le domaine public et sur les places de stationnement payantes de la capitale.

Une charte éthique à la fac

Les conférences des doyens de médecine, pharmacie et chirurgie dentaire préparent une charte éthique et déontologique pour les enseignants-chercheurs et les hospitalo-universitaires afin de renforcer la transparence de leurs liens d’intérêts avec l’industrie, ainsi que l’intégrité professionnelle et scientifique, contre le plagiat par exemple.

Michel Aubier condamné

Michel Aubier, pneumologue, a été condamné le 5 juillet à six mois de prison avec sursis et 50 000 € d’amende pour faux témoignage sous serment (devant une commission du Sénat sur la pollution atmosphérique, il avait déclaré n’avoir aucun lien d’intérêt alors qu’il était employé par Total, cf. notre numéro de juillet, p. 14). Il a fait appel. De son côté, l’Ordre des médecins lui a signifié un avertissement.

Antibiotiques : une durée trop automatique ?

Aller au bout d’un traitement antibiotique favoriserait l’antibiorésistance, selondes chercheurs britanniques dans une tribune parue fin juillet dans le British medical journal (lien : bit.ly/2vKZqeJ) et relevée par Le Quotidien du médecin. « L’idée qu’arrêter un traitement antibiotique plus tôt encouragerait l’antibio-résistance n’est pas prouvée, alors que prendre des antibiotiques plus longtemps que nécessaire accroît le risque de résistance », écrivent-ils.

Devrait-on alors, comme ils le suggèrent et à rebours des consignes officielles, conseiller au patient hors de l’hôpital de cesser son traitement… « quand il se sent mieux » ?

Le mythe du Captagon

Contrairement à ce qui a été dit dans les médias, les terroristes de l’État islamique n’ont jamais consommé le psychotrope Captagon, selon un rapport de l’Observatoire français des drogues et toxicomanies publié en juillet (lien : bit.ly/2vUtSoH).

Les auteurs des attentats du 13 novembre 2015 n’avaient, ainsi, consommé ni stupéfiant ni alcool.