Paroles - L'Infirmière Libérale Magazine n° 337 du 01/06/2017 | Espace Infirmier
 

L'infirmière Libérale Magazine n° 337 du 01/06/2017

 

Les paroles du mois

« Une grande capacité d’adaptation, c’est le propre de notre métier. »

Sylvie Rigolier, Idel dans le Rhône, au Salon infirmier, à Paris, le 17 mai

« [Si j’étais présidente de la République], je ferais bouger cette nomenclature désuète et cette Sécu qui ne se réfère qu’à une règle complètement inadaptée aux situations des patients vulnérables. Je supprimerais le zonage, qui n’est jamais contrôlé ni réactualisé. »

« Il serait bon d’introduire une initiation à la sophrologie et aux arts martiaux afin d’apprendre à éviter le burn-out. »

Nathalie et Antoinette, Idels, répondant à la question “Et si j’étais présidente… ?”, à lire sur notre site espaceinfirmier.fr, rubrique Actualité, à la date du 5 mai

« Liberté » « Humanitude » « Possible » « Soutien »« Support » « Épuisant » « Évidence » « Adaptation »

Cynthia, Isabelle, Steph, Boubouille, Ramdane, Anne-So, Alexandra et Janick, en réponse à notre invitation, formulée le 5 mai sur notre page Facebook, à résumer en un seul mot (si c’était possible…) la profession d’infirmière

« Une infirmière, c’est une femme qui travaille tous les jours, tous les jours avec détermination, pour soigner des gens et essayer de les guérir. »

Kessy, 7 ans, élève à l’école Jeanne-d’Arc, à Sceaux (Haute-Seine), dans la vidéo “Dis, c’est quoi une infirmière ?”, mise en ligne le 12 mai, pour la Journée internationale de l’infirmière, sur notre chaîne YouTube (youtu.be/ag9XfrW0QP0)

« L’ordonnance rédigée par le médecin traitant sans concertation avec l’entourage du patient ou avec l’Idel est le problème [conduisant au gaspillage des médicaments]. Admettons que nous demandions simplement un renouvellement de ce dont le patient a réellement besoin et non un renouvellement complet, cela éviterait [les] 12 000 tonnes de médicaments non utilisés [chaque année]. J’ai pris l’habitude chez certains patients de barrer la spécialité non nécessaire au renouvellement. Comme cela, au moins, les placards ne débordent pas, et pas de médicament inutilement gaspillé. »

« Le gâchis de médicaments est un gouffre pour la Sécu… Je suis sûr qu’il n’y a pas loin d’un médicament sur deux qui sort de la pharmacie et qui n’est pas “consommé”… Entre les médecins qui prescrivent trop, les patients qui prennent tout même s’ils n’en ont pas besoin, les pharmaciens qui délivrent sans réfléchir, etc. Et nous on vient nous faire ch… pour des kilomètres à 35 centimes… Vive le lobby pharmaceutique qui ruine la Sécu. »

Brongniart et Fabien, sur notre page Facebook, en réaction à l’information du 17 mai selon laquelle les Français ont rapporté l’an passé près de 12 000 tonnes de médicaments non utilisés en pharmacie, soit 63 % du total estimé, selon l’association Cyclamed