… à propos de chimios ambulatoires - L'Infirmière Libérale Magazine n° 316 du 01/07/2015 | Espace Infirmier
 

L'infirmière Libérale Magazine n° 316 du 01/07/2015

 

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Actualité

Marie-Claude Daydé  

Lorsque les patients le souhaitent et que les protocoles le permettent, de plus en plus de chimiothérapies anticancéreuses sont réalisées en ambulatoire avec mise en place en milieu hospitalier à J1, surveillance et retrait à domicile (respectivement à J2 et J3) par les Idels. Depuis quelque temps, nombre d’Idels ont pu constater que l’étape J2 n’était plus prescrite, par souci d’économies visiblement ! Mais “économies” ne rime pas toujours avec “sécurité des soins”. En effet, il n’est pas si rare qu’à J2, l’infirmière constate que le diffuseur est resté clampé à la sortie du patient et que celui-ci n’a donc pas reçu son traitement. Dorénavant, lorsque le patient manque de vigilance ou d’éducation en la matière, il faudra attendre J3 pour s’en apercevoir ! Question subsidiaire : peut-on alors déclamper et passer ce traitement qui a stagné pendant 48 heures dans le dispositif de diffusion ou faut-il renvoyer le patient en milieu hospitalier ? Belle économie qu’un AMI4 lorsque l’on connaît le coût des chimios. Sans compter, dans ce type de situation, les effets psychologiquement délétères pour les personnes malades. Dommage !