Seuls 17 % des employeurs financent la spécialisation en puériculture | Espace Infirmier
 
15/09/2017

Puériculture : seuls 17 % des employeurs financent la spécialisation

Le financement de la spécialisation, un frein pour la formation des puéricultrices ? C’est ce que soulignent les résultats d’une enquête de l’Association nationale des puéricultrices diplômées et des étudiants (ANPDE), dévoilés le 4 septembre. Cette étude, réalisée durant le premier trimestre 2017 à l’initiative de l’association, a été menée sur un panel de 519 étudiantes, soit plus de 45 % en étude de puériculture. Elle s’intéresse aux conditions de vie des étudiantes durant la formation, tant au niveau personnel que professionnel.

Selon l’enquête, le financement, disparate selon les régions et les établissements, est un « frein pour l’accès à la spécialisation », dont le coût s’élève à 5476 €, hors frais d’hébergement et de transport. D’autant plus que les employeurs ne sont que 17 % à financer cette spécialisation,  une faible prise en charge qui « illustre la véritable difficulté pour les professionnelles d’accéder à la spécialité ». Les étudiantes sont alors obligées de faire appel à leur famille (pour 52 % d’entre elles) ou d’utiliser leurs ressources personnelles (pour 41 %). « Au total, 42 % des étudiantes n’ont eu accès à aucune aide, souligne l’étude. Et pour 9,4 %, un emprunt a été nécessaire. »

L’étude révèle cependant que l’encadrement des tuteurs, la disponibilité des intervenants et la qualité de l’accueil en stage reçoivent de très bonnes appréciations. De bons points pour cette spécialité, qui reste encore très attractive auprès des infirmières diplômées.

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