Mars bleu : alerte rouge sur le cancer colorectal | Espace Infirmier
 

28/02/2017

Mars bleu : alerte rouge sur le cancer colorectal

Deuxième cancer le plus meurtrier après celui du poumon, le cancer colorectal est responsable de 18 000 décès en France chaque année. La campagne de sensibilisation au dépistage Mars Bleu démarre le 1er mars. Et cette année, la volonté est de marquer les esprits.

« Le cancer colorectal tue ». C’est avec cette phrase choc que l’Institut national contre le cancer (Inca) et le ministère des Affaires sociales et de la Santé entendent sensibiliser la population et la pousser à se faire dépister. Car tous les ans, ce cancer touche 43 000 personnes en France, principalement les plus de 50 ans et dans 55 % des cas, les hommes... alors que dépisté précocement, il se guérit dans 90 % des cas.

Le cancer colorectal se développe lentement. La tumeur, appelée polype, apparaît sur la paroi interne du côlon et du rectum. L’évolution d’un polype en cancer peut durer une dizaine d’années, et ses principaux symptômes sont : la présence de sang dans les selles, des douleurs abdominales et troubles intestinaux persistants. Cependant, le test de dépistage, rapide et à faire chez soi, permet de détecter un cancer à un stade précoce et d’augmenter les chances de guérison. Il est remis par le médecin à l’occasion d’une consultation tous les deux ans et est pris en charge à 100 % par l’Assurance maladie, sans avance de frais. Grâce à ce dépistage, il est aussi possible de repérer un polype avant qu’il n’évolue en cancer.

(« Cancer colorectal : pourquoi se faire dépister ? », une vidéo de l'Inca)

Le rôle des professionnels de santé

Malgré la simplicité du dépistage, seul un tiers des Français environ se font dépister régulièrement. De fait, de nombreux cas sont diagnostiqués une fois que des symptômes se sont déclarés, signes d’un stade avancé du cancer. Mais pour beaucoup, l’idée de se soumettre à un dépistage du cancer colorectal est encore difficile, en raison notamment de la zone intime qu’il concerne. Le rôle des médecins traitants est donc primordial dans cette prévention.


Laure Martin

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