Hausse des salaires des infirmières anesthésistes : à prendre ou à laisser ! | Espace Infirmier
 

17/02/2017

Hausse des salaires des infirmières anesthésistes : à prendre ou à laisser !

Engagées au printemps 2016, les négociations avec le ministère de la Fonction publique portant sur la revalorisation de la rémunération des Iade viennent de se clore. Contrairement à la FO, la CGT, et le Syndicat national des infirmiers anesthésistes (Snia), la CFDT-santé sociaux s’est déclarée favorable à la proposition du gouvernement.

À qualifications et responsabilités plus importantes, les salaires doivent suivre… C’est toute la bataille des infirmières anesthésistes depuis la refonte, en janvier 2015, du décret de compétences encadrant leur exercice et la reconnaissance, la même année, de leur formation au grade de master 2. Engagées au printemps 2016 avec le ministère de la Fonction publique, le résultat des négociations autour d’une revalorisation salariale était donc très attendu. Aujourd’hui, il déçoit tout autant ceux qui refusent les propositions comme Force ouvrière (FO), la Confédération générale du travail (CGT) et le Syndicat national des infirmiers anesthésiste (Snia), comme la Confédération française démocratique du travail (CFDT) qui l'a finalement accepté.

À prendre ou à laisser

Au terme d’une ultime rencontre qui s’est tenue le 25 janvier dernier, le ministère de la Fonction publique vient de rendre son arbitrage. Il propose ainsi une augmentation de salaires de quelque 130 euros par mois qui pourrait intervenir dès 2018. La hausse mêle l’augmentation de la prime de spécialité qui passe de 120 à 180 euros pas mois, une revalorisation de la nouvelle bonification indiciaire (NBI) et une majoration du « parcours professionnels, les carrières et les rémunérations » (PPCR). « 130 euros de plus par mois qui viendront s’ajouter à l’ancienne prime de 120 euros, ce n’est pas rien et il est plutôt rare d’obtenir une augmentation aussi forte même si on l’estime insuffisante, confie Bruno Lamy, secrétaire national CFDT qui a participé aux négociations. La marge de manœuvre était étroite puisque la démarche du ministère était celle du "c’est à prendre ou à laisser" ;». Du côté des mécontents, qui sont majoritaires, l’esprit demeure à la lutte. Ils donnent rendez-vous aux infirmières anesthésistes le 7 mars prochain pour la journée nationale d’action du secteur de la santé.

Françoise Vlaemÿnck

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